Symia se livrait malgré lui à l’humain à l’humain, il montrait certain aspect de lui qu’il préférait ne pas dévoiler. Il savait qu’il exercerait une fascination sur l’humain. Il était conscient de plus intrigué Envelig que de l’effrayer, et cette perspective l’agaçait un tantinet cependant il savait que sans l’avoir attaché à lié, Envelig était à lui il l’avait lié par d’invisibles liens que l’humain. Il l’avait marqué à jamais.
Pourquoi l’avait-il choisi entre tous ? Pourquoi n’avait-il pas choisit une autre personne. Mais peut-être n’était-ce pas lui qui l’avait choisit ?
Qu’avait-il de particulier. Il était ce que l’on pouvait appeler intéressant physiquement. Mais en comparaison de cela il avait aux yeux du vampire beaucoup de défauts. Il était curieux, bavard de plus il avait une sorte d’éclat qui ne plaisait pas au vampire. Symia aurait pu à plusieurs reprises prendre l’humain, le dévorer au sens propre comme au figuré. Mais quelque chose l’en empêchait comme une alarme qui lui disait qu’il risquait de le regretter s’il le faisait.
Peut être aussi ne l’avait-il pas tuer parce qu’il était le premier à penser qu’il était humain à ne pas le voir comme un monstre.
« Tu es bien un humain pour croire en cette chose appelée destin. Le destin, ce n’est qu’une force que l’on peut plier à son volonté. Rien de fatal ni de magique. Mais sache que je te réserverais un sort bien particulier »
Dit-il en riant.
Non qu'il soit défaitiste par essence, mais Envelig sentait depuis toujours qu'il n'avait rien à espérer de la vie. Cette dernière, dans son injustice, lui avait tout pris. Pourquoi en attendre autre chose ?
Envelig appelait semble t-il la mort à grand cri, mais lui il demeurait humain, il n’était pas un monstre. Il avait tout perdu mais il lui restait encore son humanité, le vampire lui l’avait jeté aux orties.
La vampire tout à son discours et à ses mise en garde, observait son vis-à-vis. Il avait beau montrer que semble t-il rien ne le touchait, qu’il était serein, sa gestuel démentait tout cela. Ses yeux non plus ne pouvaient pas mentir. Le dicton était vrai, les humains ne disaient-ils pas que les yeux étaient le miroir de l’âme ?
Ce simple fait d’appeler ainsi la mort à grand cri, faisait que jamais Symia ne lui offrirait un tel présent. Même s’il le suppliait de la lui donnait, non il le ferait souffrir mais jamais il ne lui offrirait ce qu’il souhaitait.
Envelig était changeant. Tout comme le vampire il fallait avouer. Un instant il était passionné, pressant quelques minutes plus tard, il était doux et presque’ humble. Cette attitude était également déroutante pour Symia.
« L’être humain doit un jour suivre son chemin seul et atteindre son but. Cette petit phrase n’est pas de moi, mais de ma chère mère avant qu’elle ne tente de me faire disparaître. Sache que je suis beaucoup mieux ainsi. Qu’en aurais-je fait de ton aide petit Envelig. Tu as raison sur un point, il est beaucoup trop tard, ce qui a été fait ne peut être défait. Je n’en ai que faire tu le sais, pourtant tu insistes. Ne comprends tu pas que je suis bien ainsi ? En combien de langue faudra-t-il te le répéter ? »
Il aimait ressentir la peur qu’il générait chez son compagnon. S’était un sentiment qu’il appréciait.
La vampire trouvait que l’humain s’insinuait beaucoup trop vite et avec trop d’insistance en lui.
Il était comme ses chercheurs d’or qui insistaient jusqu’à ce qu’ils trouver ce qu’ils désiraient. Envelig voulait se rendre là, où il n’était pas désiré. S’il s’aventurait trop loin il risquait d’être surpris.
« Je ne suis pas certain que tu sois conscient réellement de ce qui t’attend »
Dit-il en souriant.
Le vampire ricana à la réponse de l’humain.
« Si réellement elle était morte, tu ne chercherait pas à m’aider, à trouver le peu d’humanité que je serais sensé posséder. Non tu ne me jetterais pas un coup d’œil, et tu me laisserais où je suis »
Argumenta-t-il.
Toujours est t-il que le vampire appréciait ses joutes verbales, ses affrontements qui se terminaient le plus souvent par la déstabilisation de l’humain.
Pour l’instant il ne désirait que passer un pacte, qui se conclu par un échange de sang. Envelig se laissait faire. Ainsi Symia comprit qu’il venait de gagner la confiance de l’humain, bien que celui-ci sache que le vampire pouvait à n’importe quel moment le tuer ou lui faire tout autre chose.
Le cri du cœur ou de l’âme de l’humain ne paraissait pas toucher le vampire. Du moins il semblait.
Pourtant ce sang prit sans la permission de l’humain semblait générer dans le corps de Symia des sensations beaucoup trop forte qui le faisait souffrir atrocement.
Le sang de l’humain était d’une pureté était une poison pour son propre corps. Son corps, son sang le rejetait.
Toute cette pureté était rejeté par Symia par son corps. Le vampire perdit connaissance, le souffle court. Il pouvait ressentir néanmoins la présence inquiète d’Envelig. Il sentit la caresse sur sa jouer, cela faisait si longtemps que l’on ne s’était pas montrer chaleureux envers lui. S’était si chaud, presque brulant.
De nouveau il sentit sur ses lèvres la caresse des ses doigts. Il pouvait entendre la voix suppliante de l’humain.
Alors à sa grande surprise, il sentit quelque chose d’humide sur sa joue. Des larmes, mais pas n’importe quelles larmes, des larmes de sang. Peut à peu il sentait se froid revenir en lui celui qui l’avait toujours accompagné. Symia revenait. Mais il se sentait toujours un peu mal. Il saisit la main de l’humain et la serra.
« Arrête de t’en faire pour moi petite Envelig je n’en vaut pas la peine, il en faut plus pour me tuer. D’ailleurs je ne t’ai pas encore manger je ne peux pas mourir, Dit-il histoire de plaisanter mais il était encore mal en point. Aide moi à me lever ».
Symia était vraiment une créature étrange.