Il s’étonnait lui-même de l’audace dont il faisait preuve au l’échange du baiser. Mais Enky se laissait complètement envahir par les sensations et le désir qu’il ressentait pour son compagnon. Plus le temps passait et plus il se sentait devenir léger et heureux. Pouvoir partager autant d’intimité avec une personne, avec Faust… C’était cela l’amour, le même que celui qui réunissait ses deux parents, le même qui liait son roi à son humaine… ET comprendre ce sentiment lui faisait également comprendre que les sentiments n’avaient pas de frontières et pas de races, bien qu’il n’en ai jamais réellement douté.
Lorsque les deux lèvres se séparèrent, il lui affirma, dans une sorte de question, que Faust ne lui ferait pas de mal, qui lui faisait confiance, que volontairement, il n’était même pas possible, à ses yeux, qu’il soit dangereux.
Le roux sourit timidement et acquiesça à la réponse donnée.
« Je sais que tu m’aimes.. Je te crois… »
Il déglutit avec peine et se colla un peu plus contre le corps chaud et accueillant de son dieu de la mort.
« Je te suis… »
Souffla-t-il d’une voix rauque alors que son aimé se pencha pour reprendre sa lente progression sur son corps nu.
Il se raidit pourtant lorsque les baisers atteignirent la frontière du bienséant et le jeune dragon redressa la tête, rouge de désir, sur les améthystes qui le fixaient tandis qu’une main avait saisit sa virilité.
Il se mordilla la lèvre inférieure et hocha imperceptiblement la tête, donnant ainsi son autorisation.
Dès que cela fut fait, il se cambra en sentant la bouche chaude de son amant saisir son intimité et entamer un lent mouvement de va et vient.
Il tourna la tête sur le coté, les prunelles dorées emplies d’un flou sensuel alors qu’un gémissement impatient et ingénu s’échappa de sa gorge.
« Fa..ust… »