Quand un dragon a des idées derrière la tête...

[Oyuki Toshizawa]

La confession de Keisuke était plus que l'humain ne pouvait espérer, il lui avait dit qu'il tenait à lui. Oui l'avait accepté dans son monde. Bien sûr il ne l'aimait pas, mais quelle importance, lui aimait pour deux. Cela pourrait être suffisant.
Et si lui, lui laissait voir la profondeur de son amour, s'il lui avouait tout, cela changerait-il quelque chose entre eux ? Si Keisuke ne lui avait rien dit concernant ses sentiments, sans n'attendait-il pas de lui la même chose ? Après tout il lui avait dit tenir à lui, même si ce n'était pas de l'amour.

Lui, dire la vérité était au fond un moyen de l'éloigner de lui, mais il savait que jamais il ne pourrait permettre qu'il s'éloigne de lui. Keisuke l'écoutait sans jamais l'interrompre. Comme il était facile de se laisser aller, de tout oublier, ce qu'il avait été. La souffrance, et tout le reste, mais les cicatrices demeuraient. Pourtant il était conscient qu'il existait un remède à sa souffrance, qui n'était autre que le dragon. Il avait voulu qu'il sache, que tout soit claire et net entre eux. Après tout il lui avait tout dit de lui, enfin à peut près tout, ce qu'il devait savoir.

Il avait livré le secret de son cœur, il désirait éternellement l'avoir auprès de lui. Oui il était égoïste parce qu'il le voulait tout entier. A lui seul.

« Je n'emploie jamais de mots au hasard. Et puis si toi tu vivra éternellement tandis que moi à un moment de notre vie je partirais, alors prend bien garde, parce que si tu dis oui, tu peux être certain de ne plus pouvoir te débarrasser de moi, si tu le souhaites », tenta de plaisanter Oyuki, même si son sens de l'humour était difficile à discerner.

N'est-ce pas une déclaration que venait de faire l'humain ? Avait-il réalisé ce qu'il venait de dire ?

« Essaye un peu de t'éloigner de moi, dit-il presque menaçant »

Oyuki se sentit ému, le baiser ne dura pas très longtemps. Le jeune homme ferma les yeux.

« Toi seul compte à mes yeux Keisuke. Si tu m'acceptes ainsi, peut-être arrivais-je moi aussi à m'accepter. Un jour je te parlerais de mes démons. Je veux être enchainé à toi par des chaînes indestructibles, des chaînes, d'a..., euh que rien ne pourra venir briser », bégaye t-il.

Oyuki sourit tout semblait être désormais clair, l'humain glissa ses bras autour de la taille de Keisuke afin de l'attirer encore plus près et de le serrer contre lui.

« Il n'y a rien que je désire à part ton am... toi, ta présence à mes côtés. Aucun bijoux, aucune terre, aucune possession ne pourra me satisfaire, à part toi et le fait de savoir que tu m'appartiens et que tu ne me quitteras jamais » dit-il.

Puis tout à coup, Oyuki devient sérieux, puis il se pencha, il commença par déposer, de petit baiser dans le cou du dragon. Puis il remonta vers sa joue, son front, ses yeux, son nez, pour enfin terminer par sa bouche qu'il commença par embrasser tendrement, pour approfondir le baiser. Serrant d'avantage Keisuke contre lui.

Décidément à ce rythme là, ils n'allaient jamais terminer le repas, encore moins le délicieux gâteau.

[Keisuke Shigao]

Pfiou, les dragons auraient-ils pu être cardiaque que le roi aurait du se chercher un nouvel enchanteur ! parce qu’avec toutes les émotions contradictoires qu’avait éprouvé Keisuke, son cœur en aurait sûrement lâché. Il était passé d’un extrême à l’autre en quelques instants, passant de l’allégresse complète à l’inquiétude la plus profonde. Avant de subir un nouveau retournement, heureux celui là. Et à présent, il flottait sur un petit nuage. Son Oyuki voulait bien rester avec lui ! Son Oyu-chan le menaçait de jouer les sangsues et de ne lus jamais le lâcher ! Franchement, il était le dragon le plus heureux du monde, en cet instant !

Bon certes, Oyuki ne lui avait pas dit non plus qu’il l’aimait. A sa décharge, le dragon ne l’avait pas fait non plus. Cependant… Oyuki était-il conscient de ce qu’il disait ? A l’entente de ses mots, Keisuke sentit une boule se former dans sa gorge tandis qu’il luttait pour endiguer ses yeux devenus humides. C’était presque une déclaration en règle qu’il lui faisait là ! Peut être qu’il y avait de l’espoir finalement. Peut être que les sentiments du dragon pourraient se voir partagés… mais il ne pousserait pas sa chance plus loin. Pas ce jour là. Pour le moment, il voulait savourer l’instant. Et Oyuki avait réussi l’exploit de le rendre muet, trop ému pour parvenir à articuler quoi que ce soit.

Le dragon se laissa donc faire sans protester, même s’il ne lui serait jamais venu à l’idée de le faire, et profita du baiser. Hmm, si ça continuait, ils risquaient de remettre ça. Non pas que cela dérange l’enchanteur, loin de là. Il ne se lasserait jamais de son humain adoré, corps et âme. Et quand le dit humain le plaqua un peu plus contre lui et que leurs corps nus se serrèrent plus étroitement, un long frisson de désir le parcourut. Il serrait si facile de se laisser… mais non. Il avait envie de jouer un peu. Voir ce que son Oyu-chan pourrait supporter avant de craquer. Et puis, il voulait répondre à la déclaration d’Oyuki. Il mit donc fin au baiser, en douceur, écartant son visage de quelques centimètres sans pour autant quitter les bras de son amour.

« Eh bien, je ne te soupçonnais pas de telles tendances masochistes, mais ne t’en fais pas, nous trouverons sûrement un arrangement… »

Comme souvent lorsqu’il était pris de cour, Keisuke usait de l’humour, même si le sens de ses paroles était vrai. Si telle était la volonté de son amour, il trouverait le moyen de l’exaucer. Le dragon avait déjà tant perdu. Il ne voulait pas souffrir encore une fois. Il veillerait à ce que rien ne lui enlève son Oyu-chan. Rien ni personne. Il redevint sérieux, et posa son front contre celui d’Oyuki.

« Eh bien si c’est ce que tu veux, considère que je t’appartiens, aujourd’hui, et aussi longtemps que tu le voudras. »

Il n’osa pas ajouter qu’il espérait l’inverse vrai également. Cela, il verrait plus tard. Pour le moment, il allait jouer un peu, comme il l’avait décidé. Il repoussa donc gentiment son homme, lui assenant une petite pichenette.

« Bien, je pense qu’il vaudrait mieux que tu enfiles quelque chose. Je n’aimerai pas que tu attrapes froid parce que monsieur s’est découvert un penchant exhibitionniste !! »

Par magie, il fit venir leurs vêtements et jeta gentiment ceux du brun à son visage. Un petit sourire malicieux au coin des lèvres, Keisuke commença à s’habiller. Une fois cela fait, il jeta un regard à son dessert.

« C’est pas tout, mais j’ai une grosse envie de chocolat, et mon gâteau refroidit dangereusement… On ne va pas le laisser ainsi, quand même !! »

Et joignant le geste à la parole, il y plongea une cuillère, avant de porter le tout à sa bouche, léchant consciencieusement le chocolat tout en fermant à demi les yeux, savourant le goût onctueux. Le tout sans pour autant perdre des yeux Oyuki, guettant ses réactions.

[Oyuki Toshizawa]

Voilà, cela avait été difficile, mais il l’avait fait, il lui avait dit. Enfin il ne lui avait pas avouer les sentiments qu’il avait pour lui. Quoi qu’il était sur le point de le faire, mais la peur d’être rejeté ou de faire fuir Keisuke simplement parce qu’il lui aurait dit l’aimer, lui faisait peur, alors il avait tu ses sentiments. Après tout, dire à quelqu’un qu’on l’aime constamment ne veut pas dire que cela est vrai, le montrer était beaucoup mieux.
En tout cas, sa petite mise au point, teintée de déclaration enflammée semblait avoir plu à son dragon.

Il était certain que ce n’était pas la plus romantique des déclarations, de plus Keisuke ne lui avait encore rien dit concernant ses sentiments, cependant même s’il n’était pas magicien, il sentait que ce dernier était bien avec lui, qu’il l’appréciait, peut-être même plus, après tout, il s’était donné à lui ! Il le sentait émou et puis chose incroyable, le dragon ne savait plus quoi dire. Mais il savait que ce n’était que temporaire, il retrouverait bien vite la parole à n’en pas douter.

Maintenant que tout était dit, Oyuki n’avait envie que d’une chose, c’était de le garder éternellement dans ses bras, et de l’embrasser. Mais il ne fallait pas non plus oublier le reste, après tout ils ne pouvaient pas vivre que d’amour et d’eau fraiche, et demeurer en cet endroit. Ils leur frauderaient bien revenir à la réalité, reprendre le train de vie habituel, avec une différence quand même, ils étaient maintenant ensemble. Mais serrer encore le blond dans ses bras l’embrasser. Il était comme un enfant qu’il découvre un nouveau jouet et il ne faut pas oublier qu’avant leur « union » Oyuki ne connaissait rien à ces choses là. Sentir le corps de son aimé tout contre lui, le firent fermer les yeux et savourer cette sensation de plaisir qu’il éprouva. La douceur de ses lèvres… mais bien entendu toutes les bonnes choses ayant une fin, le dragon mit fin au baiser.

« Oh ! Je suis certain d’en trouver un avec toi »
Plaisanta le jeune homme.

Mais l’humain commençait à connaître son dragon, il était évident que tout ceci, l’avait prit de court et pour ne pas changer, il ressortait monsieur humour. L’humain se dit qu’il faudrait qu’il fasse quelque chose afin de le rassurer, mais il ignorait quoi. Il n’avait qu’un seul désir s’était d’aimer, de chérir et de protéger Keisuke jusqu’à ce que la mort les sépare. N’est-ce pas là, des vœux de mariages ? Non, non il allait beaucoup trop vite. De plus commençant à connaître son aimé, il était parfaitement conscient que ce dernier n’était pas du genre à vouloir se faire mettre la corde au cou. Après tout rien ne pressait… le sérieux du dragon fut cependant communicatif.

« C’est effectivement ce que je veux et ce, éternellement. Tu as accepté de m’appartenir, il est maintenant trop tard pour faire marche arrière »
Dit-il avec sérieux.

Maintenant que tout était dit, qu’allaient-ils bien pouvoir faire ?»

« Tu es très amusant, dit-il. Mais si je m’enrhume tu sera là afin de me préparer des décoctions et aussi pour me réchauffer »
Plaisanta t-il.

Leurs vêtement réapparurent, Keisuke s’était éloigné de lui, et l’humain reçu les siens au visage. Keisuke voulait s’amuser. Le voyant s’habiller, l’humain fut un peu déçu. Alors il voulait à jouer à cela, il n’y avait donc pas de problème. Ils pouvaient jouer à cela tous les deux. Et puis il y avait ce fondant au chocolat qui l’appelait.

« Moi je suis d’avis, que lorsque l’on a une envie, qu’on satisfasse celle-ci, dit-il en plongeant son regard.

Oyuki ne quittait pas le dragon des yeux. Ses gestes paraissaient naturels tout en étant plus que sensuels. Le regard de l’humain s’alluma. Elle voulait le provoquer, et cela réussissait parfaitement mais, il n’allait pas le laisser mener le jeu ainsi. Se forçant à quitter cette bouche délicieuse des yeux. Il se dirigea vers le gâteau, il n’avait fait que remettre son pantalon, sa chemise gisait au sol, là, où il l’avait laissé. Il se pencha et en prit une part. Le chocolat coulait long de ses doigts, sur son bras. Lentement il lécha celui-ci, suivant le chemin de la sauce chocolaté. Il s’approcha de Keisuke, de l’autre main lui enleva la cuillère des lèvres, et approcha le gâteau comme s’il allait lui en donner en bout, puis tout à coup il éloigna le gâteau de ses lèvres comme s’il avait changé d’avis.

«Ce ne serait pas gentil d’abandonner ce pauvre gâteau » répondit-il. Ce serait même un sacrilège de l’abandonner ainsi » dit-il en entrouvrant les lèvres afin de déguster avec délices un bout de celui-ci.
L’humain du bout de la langue il fit disparaître le chocolat qui maculait ses lèvres tout en fixant Keisuke.
Eh bien, eh bien ! Vers quoi étaient-ils en train de se diriger.

[Keisuke Shigao]

Bon ben là, Keisuke était dans de beaux draps ! Non parce que bon. Si Oyuki continuait à être ainsi avec lui, il risquait de ne plus se contrôler !! N’allez pas vous méprendre, le dragon était trèèèès heureux de voir que son attachement pour son amour était réciproque. Même si la nature exacte des sentiments de Oyuki pour lui lui était encore inconnue. Oui, il flottait vraiment sur un petit nuage, d’avoir réussi à atteindre un tel degré d’intimité avec son voleur. Mais cela pouvait devenir problématique, justement… Quand il commençait, Keisuke avait beaucoup de mal à s’arrêter et il avait compté sur Oyuki pour lui fixer ses limites. Loupé. L’humain ne lui facilitait vraiment pas la tâche, à lui faire de telles déclarations !! Qu’il ne vienne pas se plaindre plus tard, s’il se retrouvait enchaîné dans la plus haute tour d’un donjon dont seul l’enchanteur aurait la clé !!! Oui, ça fait compte de fée avec princesse et tout. Certes, vu leur situation, c’était plutôt lui la princesse, étant « en dessous ». Mais bon, c’était ça quand même.

La remarque d’Oyuki quand au fait qu’il le soignerait s’il tombait malade lui tira un sourire amusé et un rien malicieux.

« Oh ? Aurais-tu des fantasmes d’infirmière, mon petit Oyu-chan ? Cela te plairait de me voir ainsi vêtu ? »

Il taquinait son homme, mais en un sens, la réponse l’intéressait. Qui sait, il pourrait exploiter cette information à son avantage, par la suite… Mais pour le moment, il allait taquiner Oyuki avec ce qu’il avait à disposition, à savoir son gâteau au chocolat encore fondant. Miam. Rien que de penser à ce qu’il avait déjà fait avec… Mmmm, cela lui redonnait des idées. Et c’est ainsi qu’il recommença à taquiner Oyuki, prenant grand plaisir à lécher consciencieusement son chocolat. Avec lequel il faillit s’étouffer, n’eut –il pas eu un meilleur contrôle de lui même. Une lueur de convoitise brilla l’espace d’un instant dans son regard, tandis qu’Oyuki lui faisait à son tour son petit numéro. Tiens tiens, il semblerait que leur petite séance de câlin torride avait pas mal décoincé l’humain. Intéressant… pas pour ses nerfs, non, mais intéressant quand même.

Autre chose intéressante, qu’il parvint à remarquer malgré un intérêt plus que prononcé pour ce qu’Oyuki faisait avec sa langue, c’était que ce dernier, s’il s’était rhabillé un minimum était resté torse nu. Laissant ainsi exposé les cicatrices dont il avait si honte un peu plus tôt. Keisuke ne fit aucun commentaire à ce sujet et une onde de satisfaction le parcourut. Si Oyuki pouvait oublier ce qui le rongeait l’espace d’un moment, c’était déjà un réel progrès. Keisuke avait raison d’être optimiste. Il parviendrait à aider son amour à guérir, il se le promettait. Et autant commencer tout de suite, en l’encourageant dans sa lancée.

Il sentit une pointe de frustration quand Oyuki joua avec lui, mais aussi de l’amusement. Son voleur apprenait réellement vite.

-« Tu me vois ravi de constater que mon gâteau te plait à ce point là… mais il faut dire que j’ia mis un soin tout particulier à le préparer… j’espérais tellement qu’il serait à ton goût… »

Son intonation s’était faite caressante, presque féline, et il avait à nouveau plongé son doigts dans le cœur chocolaté, avant de l’emmener jusqu’à ses lèvres, laissant à son tour sa langue courir sur son doigts dans un ballet en solitaire on ne peut plus sensuel. C’était à grand peine qu’il se retenait d’aller goûter le chocolat à même les lèvres d’Oyuki, souhaitant retrouver ce goût unique né du mélange des arômes riche set sucrés du chocolat avec le goût aussi particulier des lèvres de son homme. Mmh oui, il se sentait vraiment d’humeur joueuse…

Mais toutes les bonnes choses ont une fin n’est ce pas ? Et le retour à la réalité fut assez… brutal pour lui. Alors qu’il allait se pencher en avant pour laisser sa langue courir à la commissure des lèvres d’Oyuki, quelque chose claironna dans un coin de son esprit, le faisait se figer sur place. Avant de soupirer profondément. Diantre, en voilà un mauvais timing. Se reculant légèrement, il adressa un sourire dépité à Oyuki

« Je suis vraiment désolé Oyuki, mais notre petite excursion va devoir s’achever ici. Ma présence est requise au palais, et il s’agit du genre de convocation que je ne peux ignorer… »

Keisuke avait mit en place un sort qui lui permettait de rester joignable lorsqu’il s’absentait du palais. Il ne pouvait pas réellement communiquer avec son « interlocuteur », mais il savait quand on l’appelait. Et l’appel était d’origine royale, cette fois. Et malgré tout son amour pour Oyuki, il restait l’enchanteur du palais de Shyrokyu et avait ainsi des devoirs envers son monarque et son peuple. Mais bon, cela tombait vraiment mal.

« On remettra ça une prochaine fois. En attendant, tu veux que je te dépose quelque part ? »

Tout en parlant, il s’était relevé et avait enfilé l’intégralité de sa tenue. Il se devait d’être présentable, devant son roi. Par magie, il avait fait disparaître les plats, ne laissant que le gâteau, au cas où Oyuki voudrait le garder.

[Oyuki Toshizawa]

Oyuki se sentait vraiment bien avec son dragon. Si ça n’avait tenu qu’à lui il aurait passé toute sa vie ainsi avec lui. Il ne pouvait s’imaginer ce qui se passa dans la tête du dragon, mais il s’imaginait parfaite ce qui se passait dans la sienne puisqu’étant aux première. Que pourraient être leur vie à tous deux ensembles ?
Lui et son dragon dans une maison à eux, par exemple dans le monde des humains ou le monde mythique. Au moins ils n’auraient aucun problème avec les dragons. Eux partant travailler le matin, rentrant très tard le soir, ne se voyant pas du tout, Keisuke appelé à n’importe quel moment, lui partout et rentrant à n’importe quelle heure ou parfois pas du tout. « Dossier mis en attente pour l’instant » il était préférable qu’il vive toujours ainsi pour commencer on verrait ensuite. Il pourrait aussi l’enfermer dans une cage magique ainsi il serait uniquement à lui. « non ! dossier rejeté", Keisuke deviendrait fou ».
Il avait de drôle de pensées brusquement.

Oyuki réfléchit quelques secondes en entendant les paroles de son dragon. Il s’imagina trois seconde Keisuke habillé en infirmière. Le pauvre se passa la main sur le visage. « Calme on reste calmée ».

« Se serait jouer avec le feu que de te présenter ainsi devant moi. Tu risquerait de te retrouver bien vite en infirmière nue »

Répondit Oyuki taquin, mais un brin sérieux.

Keisuke le taquinait, le provoquait. C’est dangereux de provoquer un voleur surtout de cette manière. Mais après tout Oyuki ne se plaignait pas le moins du monde, au contraire. Il n’était pas contre de petit câlins et baisers chocolatés. L’humain se sentait en confiance avec le dragon, il était parvenu à lui faire oublier les démons qui le rongeaient. Quand il se trouvait avec l’humain rien ne comptait. C’était déjà un premier pas afin de guérir de ce mal qui le rongeait depuis des années, même si s’était un tout petit pas.


« J’aime énormément ton gâteau et la manière de le déguster. Mais ce n’est pas uniquement celui-ci que j’aime, j’aime aussi dévorer celui qui l’a préparé. T’ai-je remercié comme il se doit ? »

Keisuke se montrait sensuel, provoquant. Keisuke fut tente de saisir de le prendre dans ses bras afin de lui faire payer de baisers ses gestes provoquant et se laisser aller à un délicieux batifolage, il vit le dragon brusquement se figer puis se reculer et il comprit au sourire qu’il lui fit que cet merveilleuse journée allait être écourtée. Ce n’est bien ce qu’il avait imaginé très mauvaise concordance des emplois du temps.


« Toutes les bonnes choses ont une fin. On ne peut pas faire attendre sa majesté. »

L’humain était un peu déçu mais le boulot s’était le boulot et on ne pouvait pas se permettre de dire au roi, désolé je suis en plein pique nique romantique donc je viendrais un peu plus tard.

« Ce n’est que partie remise. Tu serais assez gentil de me déposer à Akiyu j’ai un rendez-vous d’affaire »

Cette interruption avait cassé brusquement l’ambiance romantique et ramené les deux individus à la réalité. Oyuki enfila le reste de ses vêtements ses chaussures. Oyuki se baissa et se saisit de ce qui restait du gâteau. Pas question de le laisser tout seul celui là.

« Je suis prêt nous pouvons y aller. Tu sais où j’habite alors n’hésite surtout pas. Et de tant à autre je viendrais de narguer sur ton territoire »

Doit-il en faisant un sourire provocateur. Ca avait été une merveilleuse journée, il savait qu’ils en auraient d’autres. Les yeux d’Oyuki posé sur le dragon étaient remplis d’amour et ses pensées étaient désormais moins négatives. L’humain voyait un nouvel avenir se dessiner devant lui, un avenir où il ne serait plus seul.