de Dantes » Sam Déc 06, 2008 8:12 pm
On l'avait averti depuis peu, un messager était en route depuis près d'une heure à travers la capitale. On l'avait formellement reconnu, Yukos le messager. Après tout cela lui convenait assez bien, mieux valait rencontrer tous les partis, les dragons devraient attendre.
D'après ses renseignements il était venu le plus discrètement possible ce qui lui convenait parfaitement, il avait demandé d'introduire le messager le plus discrètement possible, plus ces affaires restaient discrètes mieux cela valait. Il était heureux que Lélios eu la même idée que lui, il n'était donc pas le seul à placer ses pions dans l'ombre.
Le voilà qui arrivait, un domestique en tenue de circonstance l'avait prévenu, il eu aussi droit à un petit rapport circonstancié lui confirmant que sa sécurité était impeccable, mieux valait être prudent et de toute façon derrière une cloison coulissante se tenait armés une quinzaine de gardes des troupes d'élite. Non, il n'avait rien à craindre il était assez impatient en fait.
la porte s'ouvrit, ce qui mit fin à ses pensées, un jeune homme s'avança d'un air sûre, immédiatement l'intrus fut détaillé, il soutenait un petit rictus amusé du coin des lèvres où aucune arrogance, il est vrai, ne transparessait. Habillé le plus ordinairement du monde il n'avait pu attirer l'attention.
C'est alors que face à lui le messager, d'un ton posé, délivra son message:
"Je suis venu au nom de Lélios, le seigneur sirène. Comme vous le savez certainement, la situation de Yamato no Orochi est difficile actuellement. Dans le but de favoriser la position des créatures mythiques et des humains, plusieurs seigneurs souhaitent renforcer leurs liens. Mon maître désire donc nouer de nouvelles relations avec le royaume d’Akiyu, en espérant que ce souhait soit partagé."
Il s'arrêta un temps, Dantes laissa passer un petit temps ou il réfléchit en regardant distraitement une carte de Yamato posée sous la vitre du bureau, oui plusieurs seigneurs encore fallait il savoir lesquelles même si il avait bien une petite idée sur la question.
Soudain il se leva, il appuya ses deux mains aux extrémités du bureau et fixa l'arrivant d'un oeil dure, puis en une seconde toute sa physionomie changea, un sourire en coin se dessina sur son visage, son corps se détendit, ses mains gantées quittèrent leur point d'appuis et tandis que l'une alla se réfugier dans l'une des poches de son costume l'autre se tendis vers le visiteur.
Après une poignée de main de rigueur il entama son discour:
"Monsieur, dit il avec emphase, tout d'abord sachez que c'est avec un grand honneur que je reçois, je tiens également à préciser que la considération que vos seigneurs nous portent est dûment appréciée à sa juste valeur.''
Pendant ce temps, ses mains c'étaient remisent à danser comme pour soutenir son discour qu'il continua ainsi:
"Monsieur, il n'y a de mots pour vous dire comme je suis enchanté de cette décision, j'allais moi même faire part d'une semblable invitation à votre seigneur vous lui direz que c'est avec une joie immense que j'accepte son invitation. Et permettez moi de vous signifiez que la discrétion dont vous avez fait preuve était d'une grande justesse, vous avez l'oeil avisé!"
C'est alors que Dantes décida de jouer la carte de la diplomatie en proposant à l'arrivant le gîte et le couvert ainsi que les fastes dû à son rang. Mais il faut l'avouer voir ce messager trempé jusqu'à l'os et visiblement éreinté, il était de son devoir d'appliquer l'étiquette.
"Mais cela peut bien attendre jusqu'à demain, permettez moi de devenir votre hôte d'un soir, je ne puis vous laisser repartir sous un tel abbat, et vous partagerez mon repas en me contant votre voyage, je tiens à ce que vous sentiez comme chez vous"
Il héla un domestique et demanda d'instaurer les préparatifs habituelles, il espérait donner la meilleur image possible, le protocole exige normalement un faste plus grand et la présence de dignitaires, mais il voulait rester discret et de plus il escomptait bien que le visiteur prenne cela comme un honneur.
"Mais je vous en prie, suivez moi!" -dit il en se levant d'un bon et se dirigeant vers un porte dérobée- "Je vous fait l'honneur très exclusif de vous introduire dans mes suites privées, faites comme chez vous"
Il conduit alors lui même le visiteur vers une des suites qui composent ses appartement, la première mais également la plus somptueuse avec un charme discret, mais luxueux on y voyait différentes cartes de Yamato, des maquettes de bâtiment importants et quelques raretés qui faisait la fierté du leur propriétaire.
Il est impossible d'apprécier correctement la lumière sans connaître les ténèbres" J.P.S