L'Aubergiste, le Conseiller et le Jambon

[Hiei Kamuri]

Un loup-garou inquiet et impatient, tournait en rond dans la salle mais en entendant le bruit il se précipita et ses un Yurei presque hystérique qui déboucha des escaliers et se précipita dans le couloir, inquiet mais la réaction de son chaton le choqua presque. Hiei se sentit vraiment coupable.
Décidément il ne faisait que des bêtises et passait son temps à effrayer ce pauvre hybride.

Hiei se précipita vers son petit chaton. Yurei était malade, était-ce du au fait qu’il n’avait pas encore mangé ?
Hiei posa sa main sur le front de l’hybride, il lui semblait qu’il était chaud mais il était tellement inquiet pour son chaton qu’il était bien capable d’avoir imaginé cette fièvre soudaine.

« Ne dit donc pas de bêtise chaton, et ne t’excuse pas. Laisse donc cela je vais m’en occupé tu couves quelque chose, je ne sais pas ce que c’est mais tu es malade j’en suis certain. Je vais faire venir un médecin »
lui dit catégoriquement.
Hiei se sentait coupable. Tout ceci était de sa faute ! Qu’est-ce qui lui avait prit de se montrer aussi entreprenant. Il l’avait effrayé au point qu’il s’était rendu malade. Avec effroi, il vit l’hybride tenté de se redresser, s’aidant du balai mais celui glissa, il vit son chaton s’écrouler au sol. A la manière dont se plia son genou, ce devait être grave.

« Yurei ! » s’exclama t-il en se précipitant. Ne bouge pas ! dit-il bêtement tant il était inquiet.

Hiei était si inquiet et bien sûr n’ayant jamais fait ce genre de situation, il fit ce qu’il n’aurait pas du faire.
« Je vais te ramener dans notre chambre et je vais chercher un médecin »
dit-il en glissant un bras sous les cuisses de l’hybride et son autre bras autour de son torse et le souleva.
Normalement le loup-garou aurait du laisser l’hybride au sol et même si la jambe n’était pas cassé il aurait du l’immobilisé. Mais premièrement Hiei n’avait fait aucune étude de médecine, de plus ses blessures il les guérissait en léchant ou en attendait que ça guérisse seul. Alors comment aurait-il pu savoir qu’il n’aurait pas du bouger.
Hiei ramena donc Yurei dans leur chambre et l’allongea le plus délicatement possible son bébé dans le lit.

« Dis-moi pourras-tu rester quelques minutes seul je vais chercher un médecin »
demanda Hiei, inquiet.

Hiei assis sur le lit, caressait les cheveux de Yurei, il était certain de savoir ce qu’il pensait. Il devait s’en vouloir d’être tombé ainsi et devait penser que cela avait contrarié Hiei. Malgré son désir d’aller chercher un médecin. Hiei n’avait pas envie de quitter son petit chaton, il se disait que s’il partait quelque chose d’autres risquait d’arriver. Aussi Hiei ne bougea pas. Il quitta la chambre pur aller à la cuisine, bousculer un peu ce qui se trouvait dans la cuisine afin de trouver de la glace qu’il enveloppa dans une serviette qu’il ramena dans la chambre et le pose contre le genou de l’hybride pour ensuite le faire glisser sur la jambe ne sachant pas vraiment où il y avait un problème.
Toujours aussi inquiet Hiei fixait son petit bébé à lui qui était malade et à qui il ne pouvait pas donné de bisou de guérison. Hiei soupira que faire ? A cet instant il entendit frapper à la porte. Le loup garou se renfrogna, n’avait-on pas remarqué que l’auberge était fermée.

« Je reviens tout de suite »
lui Hiei.

Il se précipita hors de la chambre, dévala les escaliers près à en découdre avec cet importun. Il alla ouvrir la porte. Il l’ouvrit à toute volée.

« C’est fermé ! Qu’est-ce que vous voulez ? »
Demanda Hiei un peu énervé.

L’homme ne sembla pas s’en formalisé il fit un charmant sourire, s’excusant de débarquer en pleine nuit. Il disait avoir terminé ses consultations vraiment tard et pensait trouver l’auberge encore ouverte. Au mot consultations, les oreilles de Hiei se dressèrent.

« Vous êtes médecin ? »
Hurla de joie Hiei.

Il n’eut pas le temps de répondre par l’affirmatif, parce Hiei l’avait déjà saisit par le col et le traînait derrière lui. Le pauvre médecin tentait tant bien que mal de protester. Mais Hiei n’était pas d’humeur à l’écouter, tout ce qu’il l’intéressait était de soigner son bébé…..

[Yurei]

*Imbécile, pauvre crétin ! Comment est-ce que j’ai pu en arriver là ?!!*

Yurei en aurait pleuré de rage, tant il se trouvait stupide. Mais il ne voulait pas effrayer son pauvre loup-garou, déjà tout désespéré de le voir dans cet état. Au contraire, il essaya de sourire pour tenter de le rassurer. Pourtant, c’était loin d’être évident, vu la douleur atroce qui lui traversait la jambe. Il savait qu’il ne devait pas rester ainsi, qu’il fallait faire quelque chose avant qu’il ne puisse plus du tout bouger… Par chance, son ami s’était fait la même réflexion, car il se précipita vers lui pour l’aider. Yurei sera les dents pour ne pas hurler quand il le déplaça. Mais même ainsi, il eut l’impression que le couloir se brouillait devant ses yeux… Qu’il allait perdre conscience… Il dut faire un gros effort pour ne pas se laisser aller.

« Ne… Ne t’inq… t’inquiète… pas… » souffla-t-il d’une voix faible. « Je suis j… juste un peu… mal tombé… Je… Je ne vais pas… si mal que ça… »

Le petit hybride sourit gentiment à son Hiei adoré et tellement adorable, pour lui montrer qu’il ne souffrait pas autant qu’il pouvait le croire. Le problème est que son visage était tellement livide qu’il semblait au bord de l’évanouissement. Yurei espérait vraiment qu’il allait le reposer le plus vite possible, car il savait qu’il ne parviendrait plus à tenir bien longtemps. Heureusement, le loup-garou le déposa avec précaution dans son lit, veillant à ce qu’il soit dans la meilleure position possible. L’hybride se sentait déjà un peu mieux à présent. Il passa sa main sur son visage couvert de transpiration.

« Ca va très bien maintenant, je t’assure. Je suis certain que je ne suis pas gravement blessé et que je serai en plein forme demain. Il ne faut pas t’inquiéter pour moi, s’il te plait… »

Pourtant, Yurei ne paraissait pas en grande forme. Son visage semblait presque aussi pâle que tout à l’heure. Quant à sa jambe, elle avait pris un angle bien trop bizarre pour être naturel. Mais le pauvre aubergiste pensait seulement à son ami, tellement angoissé à cause de lui. Il ne voulait pas lui faire de peine, même si cela l’obligeait à souffrir. Il se tourna légèrement vers Hiei en souriant d’un air fatigué. Il tendit la main vers son visage, qu’il caressa avec tendresse.

« Allons, ne fais pas cette tête… Je suis sûr que tout va s’arranger… »

Soudain, il vit le loup-garou se lever brusquement et se diriger vers l’escalier. Après son départ, Yurei se laissa aller en gémissant, vaincu par la douleur. Il ne voulait pas que son compagnon le voit dans cet état, sinon il serait encore plus inquiet pour lui. Très vite, il le vit revenir « armé » d’une sorte de poche remplie de glaçons. Hiei la posa délicatement sur son genou, sans doute pour tenter d’atténuer la douleur. Puis il la fit glisser lentement le long de sa jambe qui commençait à enfler. Au début, l’hybride ne put pas s’empêcher de gémir, tant la douleur lui parut forte. Mais finalement, il eut l’impression que la douleur se calmait progressivement.

« Merci, tu es tellement gentil… » murmura-t-il d’une voix faible.

Au même instant, il entendirent un bruit, comme si quelqu’un frappait à la porte. Yurei soupira et s’apprêta à se relever, mais Hiei fut plus rapide que lui. De toute façon, l’hybride n’aurait certainement pas pu se tenir debout. L’aubergiste sourit à son ami, puis il le regarda se diriger vers la porte. Après son départ, il ferma les yeux pour essayer de se reposer un peu. Il perçut quelques bruits en bas… Comme une discussion… Une dispute ? Mais il ne parvenait pas à comprendre ce qu’ils racontaient. A mesure que le sommeil s’emparait de lui, tout devint flou… S’endormit-il pendant quelques secondes ou plusieurs minutes ? Quand il ouvrit les yeux, il vit Hiei près de son lit, accompagné d’un inconnu. Très surpris, l’hybride se redressa brusquement, oubliant sa jambe. Il serra les dents quand celle-ci le rappela à l’ordre.

« Hiei… Monsieur ? Je… Je suis désolé… Je suis l’aubergiste, mais j’ai eu un petit accident… Par chance, mon ami était là pour vous accueillir. Peut-être pouvons-nous vous aider ? Si vous désirez une chambre, elles sont déjà prêtes, mais… Je ne pourrai pas vous y conduire moi-même… »

[Hiei Kamuri]

Quel crétin il avait été d’y aller comme un éléphant au milieu d’un magasin de porcelaine avec son chaton ?
Il n’avait vraiment rien dans la tête surtout quand il écoutait sa partie supérieure.
Mais qu’est-ce qui lui avait prit ?

Le loup garou était inquiet, vraiment inquiet. Non seulement pour Yurei mais également pour eux deux, leur amitié. Enfin pour lui s’était plus que de l’amitié mais pour son chaton il avait compris que ça n’irait ou ça n’allait pas pour lui. Mais dans l’état où il était restait vigilent et attentif à ce qu’il arrivait à son chaton. Ce qui lui permit d’arriver à la vitesse de lumière afin de secourir. Son pauvre Yurei était tombé et s’était fait mal, il comprit immédiatement qu’il avait du se froissé ou casser quelque chose, malgré toute les précaution qu’il comprit que son chaton avait vraiment mal.
Tout ceci était de sa faute ! S’il ne l’avait pas effrayé il ne se serait pas enfuit.


«  Il est difficile pour moi de ne pas l’être. C’est de ma faute », dit-il les oreilles baissés et le regard inquiet.

Comme il était courageux ! Malgré la douleur parce qu’il était certain que son chaton souffrait le martyr. Il était tellement mignon qu’il donnait envie qu’on lui saute dessus afin de le câliner.
Mais qu’est-ce qu’il était en train de raconter ! Le loup-garou se donna une gifle mentale.
Après l’avoir délicatement déposé le Loup-garou ne pouvait s’empêcher de continuer à s’inquiéter.


« Je déjà vu beaucoup de blessures et je peux te dire que ce n’a rien de bénin, bien entendu je ne te dédirais pas que tu es à l’article de la mort. »
Tenta de plaisanter le loup-garou.

Hiei avait déjà vu des jambe cassées, beaucoup de blessures différentes et l’angle de la jambe de Yurei était bizarre. Il n’y avait pas de doutes, son chaton s’était fait mal à la papate euh à la jambe. Il avait beau continué à sourire Hiei savait à quel point cela pouvait être douloureux. Hiei garda la main de l’hybride contre sa joue, il la saisit afin d’y poser de petits baisers sur la paume, comme si pour lui, cela allait faire partir la douleur ou le soulager.

«  Tu es toujours aussi optimiste toi tu es tellement adorable chaton. Je suis pourtant tellement désolé »
Dit-il.

Comme un diable sortant de sa boite il se précipita hors de la chambre, pour revenir avec une poche de glace. Le loup garou en connaissait un rayon, sur les premier soins, les petits bricolages de fortunes pour les petites et grandes blessures. La glace aiderait à dégonfler la jambe. La glace allait également engourdir la douleur pour un petit moment.

Hiei posa sa main sur la chevelure de l’hybride avec beaucoup de tendresse.
C’est alors qu’il entendirent du bruit venant de la porte. Hiei dévala les escaliers afin d’aller signer à l’importun que l’auberge était fermé. Il y eut une discution puis on entendit. Puis il y eu des protestation, puis Hiei arriva en tirant un individu qui protestait tant bien que mal.
Hiei traîna le pauvre médecin derrière lui.

«  Ce monsieur est médecin chaton, il va te soigner, n’est-ce pas ? »
Lui dit Hiei en montrant les canine.

Le pauvre médecin déglutit péniblement. Ayant l’air de dire il est préférable que j’abonde dans son sens si je tiens à repartir entier de cette auberge. Il toussota.

« Hum oui c’est exact ! Je vais vous examiner. Mais à première vue, et surtout l’angle de votre jambe ne me laisse aucun doute. Vous avez un jambe cassée »
Dit-il.

Puis il prit sa sacoche et sortit ses instruments. Il ausculta Yurei. Lorsqu’il eut terminé il sortit une fille de et nota.
Hiei attentif se trouvait après de son chaton et lui caressait ses cheveux. Le médecin se tourna vers Hiei.

« Votre ami comme je vous l’ai dit à la jambe cassé. Il a également de la température et risque de demeurer quelque temps encore. Voici une liste de médicament, et d’ingrédients, je ne pense pas que vous trouverez cela cette nuit, ça me serait utile. Je vais devoir lui remettre la jambe en place. Pour la plâtrer il faudra attendre au moins demain. Si vous avez aussi de l’alcool parce que ça ne va pas être une partie de plaisir, ça va faire très mal. »
Dit-il.

Hiei regarda le bout de papier.

« Il y a des plantes que je peux parfaitement trouvé même la nuit. Je sort et je vous les rapporte »
Dit-il.

«  Bien alors apportez moi une bassine d’eau glacée je vais essayé de faire tomber la fièvre. Euh et excusez-moi de vous demander cela mais auriez-vous quelque chose à manger, je meure de faim »
Dit-il.

Hiei partit et revient avec une bassine pleine d’eau et de glaçons. Il ramena un plateau avec pleins de victuailles.

« Bien je vais chercher les plantes. Je vous avertis, veiller sur lui parce qu’il m’est très précieux. »
Dit-il en montrant des croc.

Il avait une drôle de manière de le dire. Il s’approcha de Yurei lui caressa les cheveux et lui dit en lui faisant un sourire.

« Je reviens chaton le plus vite possible »

Avant que l’hybride n’ai pu dire quoi que se soit il était partit. Eu bien cette soirée avait vraiment mal débuté.
Qu'allaient-ils leurs arriver pour la suite ?

[Yurei]

Yurei sourit doucement lorsqu’il vit son ami revenir. Par contre, il se sentit très gêné quand il s’aperçut qu’il n’était pas tout seul. Son premier client et il ne pouvait même pas se lever pour l’accueillir ! Heureusement, Hiei avait pris les choses en main et… Euh… Pourquoi montrait-il les crocs là ? L’hybride ouvrit la bouche pour tenter de calmer son loup-garou adoré, mais le médecin prit la parole.

« Vous… Vous êtes sûr ? C’est très ennuyeux, car j’ai beaucoup de travail ces temps-ci. L’auberge vient à peine d’ouvrir et, même si mon ami a trouvé une employée, il y a encore énormément de travail à faire. Je ne peux pas la laisser s’en occuper toute seul… »

Un peu nerveux, Yurei s’était brusquement redressé, mais il retomba d’un seul coup sur les oreillers en gémissant. Au fond, il savait très bien qu’il serait incapable de se lever durant plusieurs jours et qui faudrait peut-être des semaines pour qu’il marche normalement. Ca tombait tellement mal… Pour un peu, il en aurait pleuré de rage.

« Je comprends… Je suppose que vous avez raison… »

L’hybride passa la main sur son visage qui dégoulinait de transpiration. Ses yeux lui piquaient, ses vêtements lui collaient à la peau et il avait l’impression que sa jambe exploserait s’il la bougeait. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas senti aussi mal. La dernière fois… Oh, ses maîtres successifs avaient l’habitude de le battre, mais il n’y avait que sa mère ou son frère qui avaient été assez violents pour le blesser gravement. Il se demandait encore comment il avait réussi à survivre.

*Je ne veux pas penser à eux maintenant… Ce n’est pas le moment…*

Fatigué, Yurei ferma les yeux pour essayer de se détendre et de contrôler la douleur. Il sentit la main de Hiei lui caresser tendrement les cheveux. Cela le calma un peu, mais l’auscultation lui parut pourtant pénible. Heureusement, le médecin semblait prendre beaucoup de précautions pour éviter qu’il ne souffre trop. A demi-inconscient, il entendit une voix parler de jambe cassée et de température. Il dut faire un effort pour ouvrir les yeux et reprendre la parole.

« Il… Il y a sûrement certains médicaments dans la salle de bain. Je n’ai pas grand-chose encore, mais je… Je ne voudrais pas que tu sortes cette nuit pour rien… » murmura-t-il en se tournant vers le loup-garou. « S’il t’arrivait quelque chose, je… Je suis crois que je… Je ne le supporterai pas, je… Je suis désolé, je ne dis que des bêtises… »

Yurei relâcha le bras de son compagnon, qu’il avait agrippé pour l’empêcher de partir. Pourtant, Hiei n’aurait eu aucun mal à se libérer de son étreinte tant il se serrait faiblement. Finalement, il se précipita à l’extérieur pour revenir avec une grande bassine et un plateau rempli de nourriture. L’hybride redressa la tête quand son ami se pencha vers lui.

« Tu… Tu es sûr que tu dois aller les chercher maintenant ? Ce serait peut-être plus prudent d’attendre demain… Je veux dire… Je te fais confiance bien sûr, je suis certain que tu peux les trouver même en pleine nuit… »

L’aubergiste n’insista pas, car il sentait que le loup-garou voulait partir dès maintenant. Il lui fit signe de la main quand il repassa la porte, puis il laissa retomber sa tête sur les oreillers.

*Pourvu qu’il ne lui arrive rien… Je sais que je ne devrais pas m’inquiéter à ce point, mais je ne peux pas m’en empêcher. J’ignore pourquoi… C’est idiot, je devrais essayer de me calmer. J’ai trop de fièvre, je n’arrive plus à réfléchir correctement…*

L’hybride s’agita sur le lit, tenta de se tourner sur le côté sans y parvenir, coinça l’un des muscles de sa jambe, serra les dents pour ne pas crier et se retrouva de nouveau sur le dos. Son visage était crispé et couvert de transpiration. Heureusement, le médecin avait de quoi faire baisser sa fièvre.

« Je vous remercie pour votre aide, alors qu’il est si tard… Vous n’étiez vraiment pas obligé… Je sais que Hiei a dû vous paraître un peu agressif, mais je vous assure qu’il n’est pas ainsi d’habitude. Il est juste inquiet à cause de moi… »

Yurei s’arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle. Il avait la gorge en feu et il respirait difficilement, sans doute à cause de la fièvre qui augmentait.

« Désolé… J’ai un peu de mal à parler, mais ça va aller. Je… Je me demande s’il ne vaudrait pas mieux m’opérer tout de suite. Je sais que cela risque d’être très pénible et j’ai peur que… Je ne veux pas que Hiei s’inquiète encore plus à cause de moi. Evidemment, vous savez mieux que moi ce que vous devez faire, cependant… Si… Si vous n’avez pas besoin d’aide pour remettre ma jambe en place, je crois que vous devriez vous en occuper maintenant… »

L’aubergiste gémit légèrement, au moment où certains muscles de sa jambe se relâchèrent. Il avait l’impression d’être allongé dans une mauvaise position, mais il n’osait plus bouger à cause de la douleur.

« Je… Auriez-vous un peu d’eau à boire ? J’ai la gorge très sèche et… J’ai de plus en plus de mal à respirer… Je… Je ne sais pas pourquoi… Sûrement la fièvre… »

Yurei inspira à fond pour tenter de se détendre, mais cela ne l’aida pas beaucoup. Il sourit légèrement pour que le docteur ne s’inquiète pas trop.

« Je ne sais même pas comment vous vous appelez, alors que vous vous donnez tellement de peine à cause de moi… »

[Hiei Kamuri]

Hiei ne faisait pas dans la dentelle. Il trainait le pauvre jeune homme, parce que oui s’était un jeune homme, il n’avait pas réellement l’air d’un médecin. Avec ses vêtements un peu bizarres, ses cheveux sombres en brosse et sa son sac étrange sur l’épaule, traîné par Hiei. Il semblait paniquer vu la manière dont Hiei était en train de lui montrer les crocs.

Le jeune médecin, lui fit comprendre que sa jambe étant cassée, il devait s’attendre à garder le lit pendant un moment.

« Si vous ne vous soignez pas correctement, je ne parle pas seulement de votre jambe mais également de votre corps, je suis désolé de vous dire ça. Je comprends ce que vous ressentez, sachez le, nous sommes tous deux des gens qui aimons notre métier. Ce jeune homme un peu emporté je dois avouer, je suis certain qu’il vous aidera. Vous ne devez penser qu’à vous soigner et à guérir »
Lui dit le jeune médecin.

« Vous êtes vraiment têtu jeune homme. Lui dit-il. Un médecin a toujours raison »
Tenta t-il de plaisanter, sentant à quel point cette situation ennuyait l’hybride.

Le médecin examina l’hybride, cette fièvre ainsi que les autres symptômes ne semblait pas du tout être du à sa jambe cassée, il fouilla dans son sac et en sortit un énorme livre qu’il ouvrit et se mit à feuilleter.
Hiei jeta un regard soupçonneux, à ce gamin qui s’était dit médecin et que le loup-garou un tantinet affolé avait traîné.
Hiei était vraiment inquiet pour son petit hybride. Il se reprochait tout ce qui était arrivé, s’il n’avait pas voulu précipité les choses, lui et sa libido débridée, rien ne serait arrivé.

Le loup-garou caressait tendrement la chevelure de son petit chaton, espérant que cela l’aiderait. Il observait ce médecin auquel il ne faisait pas réellement confiance, mais étant donné qu’il était le seul qu’il soit parvenu à trouver, ou qui lui était tombé tout cuit dans les bras, il ne pouvait faire autrement. Un bon point pour lui il était précautionneux, il ne fallait pas être devin pour voir qu’il avait la jambe cassée, et qu’il avait de la température. Ce qui intriguait Hiei, s’était subite fièvre ? Yurei lui aurait-il caché son état de santé ? Cela lui ressemblait parfaitement.

« Ne t’inquiète pas je vais revenir vite. En se tournant vers l’hybride qui l’avait agrippé. Il paraissait si faible. N’oublie pas qui je suis, et la nuit ça me connait » dit-il tentant de sourire, mais il ne fit qu’une grimace tant il était inquiet. Ta santé est beaucoup plus important que ma propre vie Yurei » lui dit-il une lueur étrange dans le regard. Que crois-tu que je ferais si je venais à te perdre ? répondit Hiei.

Il tendit son autre main vers Yurei et posa sa main sur sa joue et la caressa avec tendresse.

« Je suis terrifié à l’idée de te perdre. Je me suis comporté comme un idiot, pardon chaton. Ne t’inquiète pas, je vais revenir très vite, » dit-il en lui faisait un sourire qui se voulait rassurant.

Il le fixa tendrement, lorsque Yurei eut lâché son bras, il avait envie de le prendre dans ses bras de le serrer contre lui. S’il pouvait le guérir par le simple fait de le serrer contre lui !

« Fait un peu confiance à ton loup-garou. Je trouverais ses plantes. Allez ne t’inquiète pas » tenta t-il de le rassurer.

Hiei regarda une dernière fois son chaton adoré avant de quitter précipitamment la pièce.

*J’espère que cette fichue fièvre qu’il a n’a n’aura aucune conséquence et que ce n’est rien de grave. Je ne supporterais pas de perdre une autre personne que j’aime*

Le médecin tentait de faire baisser la fièvre de Yurei, à grands renfort de linges trempés dans de l’eau froide. Ce qu’il avait lu dans ce livre ne l’éclairait pas vraiment beaucoup, mais le peu d’expérience qu’il avait lui disait bien que ce n’était pas réellement une jambe cassées, qui pouvait amener la température si haut.

« Oh ! Ne vous inquiétez pas, votre ami a été très convainquant, tenta t-il de plaisanter. Je le comprends parfaitement. Pour partir ainsi en pleine nuit, il doit vraiment vous aimez ? »

Le médecin en observant le jeune homme, alla dans son grand sac, sortit un stéthoscope. Puis il commença à écouter la respiration du jeune homme.
Au fur et à mesure qu’il écoutait ses sourcils se fronçaient. Il feuilleta encore le livre.

« C’est normal. Je pourrais parfaitement vous remettre en place, votre jambe. Mais j’aurais préférer que votre ami revienne avec les herbe que je lui aie demandé. J’aimerais autant commencer tout de suite le traitement »
Dit-il.

Le jeune médecin se dit qu’il serait préférable qu’il lui remette la jambe en place. Il souffrait cela se voyait.

« Oui, je vais vous chercher à boire. Le mieux serait que je vous, redresse un peu, mais vous risquer d’avoir vraiment mal, je vais attendre que votre ami revienne et nous vous redresserons et remettrons votre jambe en place.

Le médecin sortit de la chambre. Au bout de quelques minutes revint avec un verre, il n’avait pas eut trop de mal à trouver ce qu’il désirait. Il s’avança vers Yurei, se pencha lui souleva la tête et approcha le verre de ses lèvres. Afin de le faire boire.

« Tenez. J’ai mit un peu de sucre dans l’eau afin que diminue les brûlures dans votre gorge. Buvez doucement, voilà ». C’est vrai que nous, ne nous sommes pas présentez. Je m’appelle Sae. »
Dit-il.

A cet instant on entendit un bouhara dans les escaliers et Hiei réapparu avec les plantes demander. Il mit le sac dans les mains du médecin et se précipita vers Yurei. Il s’agenouilla près du lit et posa sa main sur son visage pour le caresser, il le trouva très chaud.

« Il a beaucoup de fièvre »
Dit-il inquiet.

« Parfait vous m’avez tout rapporté. Je vais aller préparer les décoctions ainsi que des cataplasmes. Rester avec lui et commencer par le déshabiller, et continuer à lui passer le linge humide sur le corps. Puis-je utiliser votre cuisine ? »

Hiei fixa le jeune homme, il avait plus l’air d’un guérisseur qu’un médecin, ou encore d’un vieux alchimiste sur le retour.

« Faite comme chez-vous »
Lui dit-il.

Enfin s’il guérissait Yurei il se fichait de ce qu’il était. Quand le médecin eut disparu il se tourna vers son hybride.

« Chaton, je dois te déshabiller, je vais peut-être te faire mal. Mais surtout ne t’inquiète pas, je ne vais rien te faire de choquant »
Avertit-il.

Après tout il avait fait peur à son chaton. Lentement il commença avec mille précautions à déshabiller l’hybride. Il commença par le bas, il n’y alla pas par quatre chemin, faisant jaillir de long ongle il commença à découper avec mille précaution le pantalon. Quant-il parvint au bout de ce travail il s’attaqua au haut qui ne demeura pas longtemps sur le dos de l’hybride. En voyant le corps du jeune homme, si faible, si menu, il eut envie de le prendre dans ses bras, afin de le réchauffer, de lui communiquer sa chaleur et ainsi le guérir de tous les maux, de toutes les menaces qui pouvaient planer au-dessus de lui.

Puis il entreprit de passer le linge froid sur le corps du jeune homme. Sur son visage une lueur inquiète. De longues minutes plus tard, le médecin revint, avec un grand faitout. Hiei le regarda un brin soupçonneux.

« Mais qu’est-ce que c’est que ça ? »
Demanda t-il.

« Ce qui va sauver votre ami »
Répondit le médecin.

[Yurei]

En dépit de sa jambe cassée, Yurei ne parvenait pas à rester tranquillement couché dans son lit. Sous l’effet de la fièvre, il ne cessait de s’agiter au risque de se faire encore plus mal. Respirer lui semblait de plus en plus difficile, ce qui avait tendance à augmenter son angoisse. Cependant, il ne voulait pas se plaindre, car il craignait qu’Hiei ne s’inquiète encore plus. Et qui sait si ce docteur ne l’obligerait pas à dormir s’il voyait qu’il s’énervait trop ?

*Tout se passait tellement bien depuis mon arrivée… Quel crétin ! Si je n’étais pas tombé aussi bêtement, j’irais sans doute très bien maintenant…*

L’hybride tourna brusquement la tête vers le médecin quand celui-ci s’adressa à lui. Malheureusement, ce mouvement avait été trop rapide, si bien qu’il vit la pièce danser devant ses yeux. Il ferma les yeux quelques secondes, le temps que tout redevienne normal.

« Oui, vous avez raison… » Répondit-il d’une voix plus faible qu’il ne l’aurait souhaité. « De toute façon, je ne pourrai pas marcher tout seul avant un long moment. J’ai bien peur de devoir fermer cette auberge avant son ouverture… »

Il essaya de sourire, mais il sentit les larmes lui monter aux yeux. Non, il devait se contrôler ! Son ami était déjà suffisamment énervé, alors s’il le voyait pleurer… En dépit de la souffrance, Yurei se tourna contre le mur quelques secondes. Le lit lui parut plus frais de ce côté, mais la douleur était trop forte dans cette position. Il tirait trop sur les muscles de sa jambe cassée, ce qui risquait d’empirer la blessure.

« Lamentable… Je suis pratiquement impotent maintenant… »

Finalement, il se laissa glisser sur le dos pour soulager ses membres. Un peu plus tard, il vit Hiei se précipiter vers la porte de la chambre pour aller chercher de quoi le soigner. Pourtant il était si tard déjà ! Ne valait-il pas mieux qu’il attende demain ? L’hybride éprouva une forte inquiétude quand il le vit s’en aller. Il avait le pressentiment qu’il lui arriverait quelque chose… A moins que cela ne vienne de sa fièvre ? Il se sentit de nouveau au bord des larmes quand il lui caressa les cheveux.

« Mais non, ce n’est pas de ta faute… » Murmura-t-il d’une voix tremblante. « C’est moi qui me suis trompé en aromatisant les boulettes de viande et… Et je suis tombé tout seul ensuite, comme un gros idiot. Tu n’y es absolument pour rien. »

*Il faut que je me calme… S’il me voit pleurer, il s’en voudra encore plus.*

Lorsque Hiei annonça qu’il allait chercher des plantes en forêt, Yurei ne put s’empêcher de s’agripper à lui. Il avait réellement peur qu’il lui arrive quelque chose, qu’il se perde, qu’il se fasse attaquer par un monstre ou un démon… En fait, il avait oublié que son ami était un loup-garou et qu’il ne risquait donc pas grand-chose en se baladant dans une forêt la nuit.

« Je te promets qu’il ne m’arrivera rien ! » Répondit-il en se forçant à sourire. « Je suis juste un peu fatigué, c’est tout… Bien sûr, j’ai une jambe cassée… Mais il suffira que je me repose et tout ira bien. J’ai sans doute un peu trop travaillé, ça m’a rendu malade… »

Cependant, Hiei semblait bien décidé à cueillir les fameuses plantes la nuit même. Résigné, quoique toujours inquiet, Yurei finit par le lâcher. Quand il sortit, il lui fit un petit geste de la main, accompagné d’un gentil sourire. Lorsqu’il fut certain que son ami ne le voyait plus, il referma les yeux et se passa la main sur le visage. Il ne voulait pas se laisser aller et sombrer dans l’inconscience… Même si ce serait bien plus simple ainsi… Il tenta de se concentrer sur les paroles du médecin pour ne pas s’endormir.

« Oui, Hiei est très gentil… » Lui répondit-il. « Pourtant, on ne se connaît que depuis quelques jours, mais… C’est quelqu’un en qui j’ai toute confiance… Et que j’aime beaucoup. Tant pis si cela paraît bizarre aux autres… Je… Je ne veux pas dire que je crois que vous nous trouvez bizarre, mais… Désolé, je ne suis pas très clair… »

Le jeune hybride se sentit un peu déçu quand le médecin lui dit qu’il valait mieux attendre Hiei pour remettre sa jambe en place. Il savait que son ami était déjà mort d’inquiétude à cause de lui. Comment réagirait-il s’il se mettait à hurler à cause de la douleur ? Il lui faudrait se retenir, résister à la douleur… Mais il n’était pas sûr d’y parvenir. Enervé, il s’agita un peu plus sur son lit, en serrant les dents pour ne pas gémir de douleur.

*Il fait tellement chaud… Si seulement je trouvais un peu d’air…*

Yurei réclama un peu d’eau, que le docteur s’empressa de lui apporter. Cependant, il lui fallut quelques minutes pour revenir avec un verre d’eau sucrée. Dans l’intervalle, le pauvre aubergiste commença à sombrer dans l’inconscience. L’eau fraîche le réveilla un peu, mais il ne comprit pas ce que son médecin essayait de lui dire. Il n’avait plus envie de discuter… Il voulait juste dormir, pour ne plus se réveiller avant des jours… Il entendit du bruit dans l’escalier… A moins que ce ne soit dans la chambre ? Ou dans la cuisine ? Il ne savait plus très bien où il se trouvait ni ce qu’il faisait.

*Mmmmhh… Qu’est-ce qui se p… passe ? J’ai l’impression… Il y a des clients… Mais… J’ai l’impression que je ne peux pas bouger… Je ne comprends pas pourquoi… Il… Il faut les accueillir pourtant…Hiei… Est-ce… Est-ce qu’il est là ? Je crois que je l’ai entendu… Et Sae… C’est une nouvelle servante je crois… J’espère que ça suffira…*

Intérieurement, Yurei avait l’impression de veiller sur l’ensemble de l’auberge, même s’il était incapable de bouger. Extérieurement, il donnait surtout l’impression d’être dans le cirage, ou dans les choux, ou pratiquement inconscient selon un langage moins vulgaire. Toujours est-il qu’il ne réagit pas quand Hiei s’approcha de lui. Il se contenta de marmonner des paroles totalement incompréhensibles. Evidemment, il fut incapable de lui répondre quand son ami lui dit qu’il devait le déshabiller pour faire baisser sa fièvre. Cependant, l’hybride frissonna et gémit légèrement quand le loup-garou déposa des linges froids sur lui.

*Je… Qu’est-ce qui se passe ? J’ai froid… Je… Je ne comprends pas… Pourquoi…*

Yurei fit un gros effort pour ouvrir les yeux et pour comprendre ce qui lui arrivait. Malheureusement, la pièce tournait, tournait… Il dut refermer les yeux pour ne pas avoir un haut-le-cœur. Il essaya de se tourner sur le côté, mais sa jambe l’empêchait de bouger. Dès qu’il changeait de position, il ressentait une vive douleur le long du corps. Il leva la main pour tenter d’essuyer la transpiration quoi coulait sur son visage.

*Je… J’en ai assez… Je… Trop chaud… Je… Je veux m’en aller… Je…*

L’aubergiste ouvrit de nouveau les yeux, mais il dut plisser les paupières pour voir ce qui se passait autour de lui. Il avait si chaud… A croire qu’on l’avait mis dans une marmite pour le faire bouillir ! Pourtant, il se trouvait toujours sur son lit, dans sa chambre.

« Hi… Hiei… » Appela-t-il d’une voix très faible. « Je… La fenêtre… Si chaud… »

Soudain, une grosse quinte de toux le secoua, ce qui réveilla la douleur. Il ouvrit grand la bouche pour tenter de reprendre sa respiration, mais il avait du mal à trouver de l’air.

[Hiei Kamuri]

Panique à l'auberge. Hiei avait voulu passé une superbe soirée avec son hybride. Par erreur, Yurei avait saupoudré le repas d'herbe aromatiques, d'épice également aphrodisiaque, par erreur. Il s'était retrouvé dans un drôle d'état. Hiei avait disjoncté mais heureusement retrouva ses esprit, mais pas assez vite pour éviter que Yurei se casse la jambe, la jambe dans la panique. Hie avait presque agressé un passant qui par chance se trouvait être un médecin.

*Quel idiot tout est de ma faute, je l'ai effrayé et voilà le résultat *

L’hybride tourna brusquement la tête vers le médecin quand celui-ci s’adressa à lui. Malheureusement, ce mouvement avait été trop rapide, si bien qu’il vit la pièce danser devant ses yeux. Il ferma les yeux quelques secondes, le temps que tout redevienne normal.

Yurei allait devoir garder le lit pendant un moment. Lui qui s'inquiétait déjà tellement en tant normal pour son auberge.

« Tu n'auras pas besoin de la fermer, je suis là, et je t'aiderais, n'ai aucune inquiétude », promit Hiei.

Pauvre Yurei, il faisait beaucoup d'effort pour ne pas montrer son inquiétude mais Hiei le connaissait. Mais qu'est-ce qui lui avait prit ? Pourquoi ne savait-il pas se tenir ? Le loup-garou se serait baffé.

Même s'il fallait qu'il parcourt tout Yamato il allait les trouver ses fichues plantes médicinales. Voilà, il allait pleurer et s'était de sa faute.
Après une caresse rassurant dans les cheveux, Hiei demeura penaud, se sentant responsable.


« Si tout est de ma faute. Peut-être mais j'ai voulu forcer les choses et je t'ai effrayé. C'est de ma faute si tu es tombée, j'aurais du ranger ses choses domestiques, la dernière fois. Mais quel idiot je fais », soupira le pauvre Hiei.

Yurei s'agrippa à lui, il ne voulait pas le quitter, mais il ne voulait pas non plus que les choses s'aggravent. Il lui caressa doucement la joue, attendrit par l'hybride.

« Je ne veux prendre aucun risque chaton. Pendant que je serais partit, profite pour te reposer, je te le promet je serais de retour avant que tu ne l'ai réalisé, » promit-il.


Yurei l'autorisa à partir, il eut un dernier regard pour lui, Yurei ne semblait pas trop souffrir. Le médecin, lui parlait afin qu'il ne s'endorme pas.

« En tout cas, il vous est attaché. Et vous également. C'est rare de ce genres de confiance spontanée. Je ne vous trouve pas bizarre vous savez. Vous êtes amoureux tous les deux alors » demanda le médecin.

En attendant que Hiei revienne pour l'aider à remettre la jambe de l'hybride en place. D'ailleurs le docteur ne comprenait pas, cela irritait l'aubergiste. Quoi qu'en voyant de quelle manière s'était comporté Hiei, il comprenait que son ami ne veuille pas qu'il soit là, il risquait de péter un câble, s'il voyait Yurei souffrir.
Hiei fut de retour rapidement. Cela s'entendit dans les escaliers. Il arriva alors que le médecin lui rapportait un verre d'eau. Son pauvre chaton semblait avoir perdu connaissance. Le médecin parvint à le faire revenir à lui, lui disant que Hiei étai de retour.
Le pauvre Yurei délirait, il ne semblait plus savoir où il était. Hiei fit un effort sur lui. Il avait ramener les plantes, il ne fallait pas qu'il disjoncte et effraye le docteur. Hiei s'approcha de lui, lentement. Yurei réagit à sa présence.

Le médecin, avait déjà demandé à Hiei de déshabiller Yurei. Reprenant son sang froid, il déshabilla avec beaucoup de précaution le jeune homme. La jambe du pauvre Yurei avait un drôle de sens. Il le couvrit d'un drap et attendit les instructions du médecin. Celui-ci lui dit de maintenant l'hybride pendant qu'il remettait la jambe en place. Hiei obéi. Il allait avoir vraiment mal quand il prendrait conscience de cela. Pour l'instant il était comme on disait dans la cirage.

Puis le médecin alla préparer des décoctions, ainsi qu'un cataplasme avec toutes les plantes qu'axait rapporté Hiei. Il n'y était pas allé de main mort le loup-garou. Il avait pratiquement rapporter un jardin botanique.
Pendant que le médecin préparait les médicaments, Hiei demeura aux côtés de son chaton.

Yurei revenait à lui. Quand il le vit tenter de s'éponger. Hiei alla prendre le gant dans la bassine d'eau froide, puis il épongea le front du pauvre hybride afin de le rafraichir du mieux qu'il pouvait. Il avait l'air mal en point. L'inquiétude se lisait sur les trait de Hiei.

« Je suis là, disait le loup-garou, en épongeant son front, en passant le gant sur ses épaules, rafraichissant aussi son cou ».
Mais cela ne semblait pas faire le moindre effet, à Yurei.

Hie vit immédiatement que quelque chose n'allait pas. Il passa son bras dans le dos de l'hybride afin de le redresser doucement. Sachant qu'il risquait de raviver sa douleur. Tout en hurlant au docteur de laisser ses décoctions afin de venir voir Yurei, qui ne semblait pas aller bien.

« Yurei, je suis là, je suis là », disait Hiei de plus en plus inquiet.

Mais que faisait ce médecin. Enfin il arriva. Il ordonna à Hiei de le maintenir ainsi, ensuite de poser une main sur son torse et de l'autre masser son dos, afin d'aider l'air à venir. Hiei trouvait cela complétement ridicule, comme si le seul fait de lui masser le dos aller l'aider à mieux respirer, cependant il obéit, prêt à faire n'importe quelle idioties afin d'aider son chaton à mieux respirer.
Mais Hiei se trompait ce n'était pas des idioties....

[Yurei]

Après le départ du loup-garou, Yurei supplia le médecin de remettre sa jambe en place. Peu importe s’il hurlait de douleur tant que son ami n’assistait pas à cette scène pénible. Le docteur n’accéda pas à sa demande, car il ne voulait pas tenter ce genre d’opération seul. Et si sa jambe ne se redressait pas dans la bonne position ? Mieux valait être pour éviter les risques. Cependant, il fit son possible pour rassurer son malade. L’hybride ouvrit de grands yeux quand le médecin lui dit qu’il était tombé amoureux de Hiei.

"Non, vous vous trompez… Répondit-il avec un faible sourire. Nous nous connaissons depuis si peu de temps. Je m’entends très bien avec lui, mieux qu’avec tous les gens que j’ai rencontrés jusqu’à maintenant… Mais ce n’est pas possible…"

Yurei passa sa main droite sur son visage couvert de transpiration. Il ne souffrait plus vraiment, car il ne sentait plus sa jambe.

"Je… Je crois que ça empire… Gémit-il faiblement. Je ne sens plus rien… Je…"

L’hybride allait dire qu’il était sur le point de s’évanouir, sauf qu’il n’en eut pas le temps. La seconde d’après, il commençait à délirer. Quelques minutes plus tard, Hiei revint dans la chambre, mais cela ne suffit pas à le faire réagir. Cependant, il ressentit sa présence, car il se réveilla un court instant quand il entendit sa voix.

"Tu es rentré… J’étais inquiet… Tout s’est… S’est…"

Yurei sombra de nouveau dans l’inconscience avant que son ami n’ait le temps de lui répondre. Sur l’ordre du médecin, Hiei déshabilla son petit hybride adoré avec la plus grande des délicatesses. A présent, il fallait redresser la jambe du pauvre malade. Encore un moment très difficile à supporter.

*J’ai chaud… J’ai tellement chaud…*

Du fond de son inconscience, Yurei ressentit une horrible douleur au bas de son cœur. Il ouvrit la bouche pour hurler, mais aucun son ne sortit. Dans la chambre, Hiei et le médecin virent les traits du malade se déformer, tandis que son corps se tendait brusquement. Puis il retomba sur le lit, où il resta allongé sans un mouvement.

*Hiei… Où es-tu… Est-ce que tu es rentré ? Je… Je sais que tu es là… J’aimerais tant te voir…*

Mais l’hybride avait beau essayer d’ouvrir les yeux, il n’y parvenait pas. Il se sentait si faible… Même ses paupières refusaient de se soulever. Cependant, il sentit une main éponger doucement son front. Il essaya d’ouvrir sa bouche pour réclamer à boire, sans y parvenir.

*Hiei… Je sais que c’est toi… Je voudrais tellement te parler…*

Son visage se tordit de douleur, juste avant qu’il ne soit pris par une toux violente. Il gémit comme s’il allait rendre son dernier souffle. Heureusement, ses poumons et son cœur étaient trop solides pour lâcher, même sous la pression d’une forte fièvre. Le médecin demanda à Hiei de masser le dos de son cher hybride pour tenter de le soulager. A première vue, le loup-garou ne parut pas convaincu par la demande de cet étrange docteur. Pourtant, il accepta de masser son adorable et fragile Yurei dont l’état de santé l’inquiétait tellement. Contrairement à ce qu’il pensait, ses gestes permirent à son compagnon de respirer plus facilement. Au bout de quelques minutes, il réussit à ouvrir les yeux.

"Hiei… Gémit-il douloureusement. Je… J’avais l’impression… Je n’arrivais pas à te voir… Tu étais là, mais je ne pouvais pas te regarder. S’il te plait… Ne t’en vas pas…"

Brusquement, la tête de l’hybride bascula en arrière, tandis que son corps s’agita, secoué par de violents tremblements. Heureusement, la crise ne dura que quelques secondes. Yurei poussa un gémissement douloureux, preuve qu’il était toujours conscient. Il ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit.

*J’ai… Mal à la tête… Fatigué…*

Yurei s’endormit d’un seul coup, vaincu par les émotions de la journée. Il ne lui fallut que quelques minutes pour commencer à rêver. Au début, il vit de délicieux jambons dégoulinants de graisse, de savoureuses tranches de viande cuites à point… Mais ses rêves virèrent un peu trop vite aux cauchemars. Tandis qu’il saisissait un jambon, il vit son premier maître apparaître à côté de l’assiette. C’était celui à qui sa mère l’avait vendu, en échange d’un fils plus à son goût. Terrifié, Yurei lâcha la viande pour s’enfuir en courant. Il vit plusieurs créatures effrayantes l’attaquer, mais il avait si peur qu’il passa au travers. Puis sa mère lui sauta à la gorge, son frère le mordit sauvagement le genou, ses anciens maîtres le frappèrent sauvagement. Qui pourrait l’aider à leur échapper ?

*Je vais mourir…*

Soudain, le pauvre hybride ouvrit des yeux totalement paniqués. Il agrippa la première main qu’il se tendait vers lui, mais il ne reconnut pas la personne penchée au-dessus de lui.

"Pitié… Supplia-t-il, des larmes dans la voix. Ils vont m’attraper… Ils vont me tuer… Ils me détestent tellement… Je… Je ne veux pas mourir… Mais ils sont si cruels… Ils n’auront aucune pitié…"

La tête de l’hybride bascula sur le côté, tandis qu’il sombrait de nouveau dans l’inconscience. Cette fois-ci, il eut l’impression de tomber dans un trou sans fond, tellement noir qu’il n’en voyait même pas les parois. Même s’il parvenait à respirer normalement, il sentait qu’un grave danger le menaçait.

*Je suis seul... Personne ne m'aidera... Je suis perdu...*

[Hiei Kamuri]

Hiei était partit comme une flèche afin de trouver les ingrédients demander. Il était tellement inquiet que si jamais il rencontrait un obstacle sur son chemin qu’il risquait de l’explosif sur place. Heureusement que loup-gourou n’était pas là, car il était certain qu’il aurait pété un câble en voyant la souffrance de son petit hybride. De plus il aurait appuyé le médecin, en avouant être amoureux lui aussi de Yurei et que son plus cher désir était de l’épouser et de vivre heureux avec lui, ce qui aurait embarrassé le pauvre petit.


Ho non le médecin ne se trompait pas. N’importe qui serait ne mesure de voir qu’il était amoureux de Hiei et que la réciproque était vrai. Ca s’appelle le coup de foudre ça. C’est l’est premier pas vers la vie commune non ? On s’entend d’abord très bien, mieux qu’avec n’importe qui ensuite on ne plus se passer de la personne, après ça se terminer devant un prêtre.

Hiei quant à lui recueillait les plantes demandées avec une rapidité étonnant, il connaissait la forêt par cœur. Le loup-garou fut de retour en un temps record avec les plantes, le médecin lui indiqua quelle plante, écraser et mélanger et Hiei connaissait également quelques mélanges susceptibles d’aider. Hiei lâcha les plantes pour se précipiter au chevet de son chaton.

« Mais qu’est-ce qui lui arrive pourquoi délire t-il ainsi ? Qu’est-ce qui se passe ? demanda t-il en se tourna vers le médecin comme s’il était responsable de l’état de Yurei »

Le médecin lui demandait de se calmer que cela devait être du à la fièvre et aussi à la douleur sans doute trop forte, mais Hiei ne paraissait pas vouloir l’entendre de cette oreille. Le médecin du le calmer et lui demanda de déshabiller Yurei le plus calmement possible, il n’avait pas besoin de l’échauffer d’avantage. Il allait fait de son mieux pour soigner le petit ami du loup garou parce qu’il ne voulait pas terminer en steak tartare.

Le loup garou avec mille précautions déshabilla son chaton. Son regard s’emplit brusquement de larme quand il regarda la jambe de son pauvre amour. Comme il devrait souffrir, il aurait préféré prendre avoir cette douleur à sa place. Tout était de sa faute avec sa libido débridée et ses bas instincts d’animaux.

Hiei commença à s’agiter en voyant son chaton se débattre dans il ne savait quelle douleur et ne sachant ce qui lui arrivait, il pressait le médecin de le soigner, de lui donner un calmant, un remède, mais quelque chose. Il était tellement énervé que le médecin du le prier de cesser s’il ne voulait pas qu’il le fasse sortir et que son état de nervosité n’était pas pour aider son amoureux. Ce qui calme immédiatement Hiei.

Agacé de demeurer ainsi sans rien faire, il posa une main sur le front de son chaton. Espérant que ça le calmerait. Le loup garou s’était penché et murmurait quelque chose à l’oreille de l’hybride que le médecin n’entendit pas. Hiei ne su quoi faire quand il fut prit d’une quinte de toux. Le médecin lui conseilla de lui masser le dos mais le loup-garou ne voyait pas vraiment à quoi cela lui servirait. Il avait besoin de soin pas de massages. Néanmoins, il obéit au médecin et masser le dos si délicat, si fragile de son chaton. Il le fit avec précaution et douceur, comme si Yurei était une porcelaine de chine.

Yurei ouvrit les yeux avec difficulté, finalement ce médecin n’était pas trop mauvais. Hiei avait tenté de glissé un oreiller sous le dos de Yurei, sans trop lui faire de mal. Puis il lui avait prit la main, pour l’embrasser avec ferveur, oubliant que c’était ainsi qu’il avait fait peur à Yurei.

« Mon chaton, je suis là, ne t’inquiète pas je suis là. Jamais, je ne te quitterais, n’ai crainte. Je resterais là, n’ai pas peur »

Hiei se tourna vers le médecin l’air de lui demander ce qui se passait, celui-ci semblait un peu dépassé. Quant il s’endormit Hiei demeura à ses côté, essayant de ne pas trop le déranger ni faire un mouvement qui pourrait le blesser sa jambe n’étant pas encore remise en place. D’ailleurs ce fichu docteur allait-il lui remettre la jambe en place ?
Cela faisait quelques secondes que Yurei s’était endormit. A la manière dont il faisait, il devait faire un cauchemar, Hiei tendit la main comme s’il avait sentit qu’il en avait besoin et immédiatement Yurei s’y agrippa. La serrant fermement. Il ne semblait pas reconnaître Hiei. Tout en serrant la main de l’hybride comme pour lui faire comprendre qu’il était là, et ne partirais pas.
« Calme-toi, je suis là. Personne ne t’attrapera je ne laisserais personne faite une telle chose. Je te protègerais. Calme-toi, je suis là. Tu n’as besoin de personne, je suis là et je t’aime. Je vais te protéger c’est une promesse. Chut, chut.
Hiei continua à lui murmurer qu’il était là, et qu’il le protégerait. C’est alors que le médecin lui dit qu’il était temps de remettre la jambe de Yurei en place, qu’il fallait profiter de son inconscience. Hiei se dit que cet homme était un malade. Il lui dit de tenir fermement Yurei. Hiei se place à côté de l’hybride, et glissa doucement un bras sous son dos sans le faire bouger, il pu ainsi l’entourer de ses bras. Le médecin posa sa main sur main sur la jambe, d’un coup sec il tira puis, la fit aller de gauche à droit pour la replacer. Puis il alla chercher les cataplasmes, qu’il posa sur la jambe. Heureusement l’os n’avait pas traversé la jambe et déchiré la chaire. Ensuite il plâtra la jambe. Après cela, le médecin alla s’affaler sur une chaise qui se trouvait là. Hiei lui fixait son petit chaton qui était inconscient mais il n’allait pas tarder à se réveiller et la souffrance allait être horrible. Le médecin se leva alla préparer des décoctions. Il lui donna deux flacons, un rouge, un verre. Le rouge s’était pour la douleur, quelque goutte et le verre afin qu’il puisse dormir, quelque gouttes aussi. Quand Hiei voulu le payer, il refusa en disant qu’il allait rentrer qu’il n’avait pas vraiment envie de rester dans cet auberge de fous avec un loup-garou à proximité. Il partit laissant une ordonnance pour des antibiotiques et autre médicament. Puis il parti sans demander son reste…

[Yurei]

Yurei n’avait pas conscience de la dispute entre le médecin et son loup-garou adoré. Sans doute aurait-il tenté de les réconcilier s’il avait été capable de réagir ? Mais il ne savait même plus qu’il se trouvait dans sa chambre, à l’abri. Il avait l’impression d’entendre la voix dure de sa mère, qui le couvrait d’injures tout en le battant. Là, elle venait juste de saisir sa jambe et la secouait violemment, tandis que son petit frère lui écrasait le torse de son pied.

*J’en ai assez… Je veux mourir…*

Soudain, il entendit un murmure contre son oreille. Quelque chose de très doux… Sans s’en rendre compte, il se détendit légèrement. Les coups lui parurent moins violents, même si son corps lui faisait toujours aussi mal. Par contre, il avait de plus en plus de mal à respirer. Si seulement Supai pouvait retirer son pied de sa poitrine… Soudain, le jeune homme vit une sorte de brume lui tomber devant les yeux, engloutissant sa mère et son frère. Sa poitrine lui sembla plus légère et quelque chose le poussa à ouvrir les yeux. Il vit un visage flou, qui devint de plus en plus clair. Il reconnut le pauvre Hiei, qui semblait mort d’inquiétude.

« Je… Je sais que… Que tu ne me feras jamais de mal… Mais… Mais les autres… »

Malheureusement, le petit hybride ne parvint à dire que quelques mots avant de sombrer de nouveau dans l’inconscience. Il respirait un peu plus facilement, mais sa fièvre restait toujours très forte. De temps à autre, il poussait un léger gémissement lorsqu’il bougeait sa jambe blessée. Malheureusement, ses cauchemars ne tardèrent pas à revenir. Il vit ses ennemis le poursuivre armés de jambons grillés, de cuisses de poulet dégoulinantes de graisse et d’os de gigot. La scène aurait pu paraître ridicule s’il n’avait pas eu aussi peur. Au fur et à mesure, une brume noire commença à envahir la scène, noyant tout ce qui se trouvait autour de lui… Finissant par envahir ses poumons… Paniqué, Yurei se réveilla en pleurant.

*Je vais disparaître… Hiei… Je ne veux pas…*

Vu son état de fatigue, il ne tarda pas à perdre de nouveau connaissance. Cette fois-ci, le médecin en profita pour remettre sa jambe en place. Bien sûr, l’hybride ne pouvait pas le voir, mais il ressentait toujours ce qui lui arrivait. Il marchait dans une campagne sombre, en pleine nuit. Il entendait des bruits inquiétants autour de lui, sans parvenir à comprendre d’où ils provenaient. Pas un seul rayon de lune ne crevait les lourds nuages qui étouffaient le ciel… D’un seul coup, il sentit des dents puissantes broyer sa jambe et tenter de l’arracher ! Il hurla dans son rêve et émit un gargouillis étranglé dans la réalité. Puis il eut l’impression de basculer en arrière… Vers où ? Il n’en avait pas la moindre idée.

*Cette fois-ci, je suis mort… J’en suis certain…*

Le corps de l’hybride ne réagit pas durant le reste de l’opération. D’ailleurs, son esprit était lui aussi parti très loin. Il lui faudrait sûrement de longues heures pour revenir à lui. Cela lui permettrait d’échapper à la douleur pendant le reste de la nuit, ce qui serait un soulagement pour tout le monde. Une fois sa jambe soignée, la fièvre de Yurei commença à baisser progressivement. Finalement, les soins du médecin s’avéraient efficaces, calmant le sommeil du petit malade. Au cours du reste de la nuit, il ne poussa plus de gémissement et il bougea à peine. De toute façon, sa jambe l’obligeait à rester dans la même position, ce qu’il trouverait peut-être pénible au réveil. Des heures et des heures plus tard, il commença à émerger. Au début, il se sentit trop fatigué pour ouvrir les yeux. Il ne savait même plus où il se trouvait.

*Hmmm… Ma tête… Ca… Ca tourne un peu… Mais ça va… Il… Il faut que je me lève…*

Il ouvrit les yeux une seconde, mais il vit la pièce tournoyer devant lui. Aussitôt, il les referma pour éviter de s’évanouir. Il commença à respirer profondément pour tenter de reprendre le contrôle de lui-même. Il sentit son corps se détendre, mais il manquait encore de force. Il essaya de résister au sommeil, avant de sombrer à nouveau. Il entendit des voix étranges autour de lui… Il ne s’agissait pas de sa mère ou de son frère, leurs paroles étaient trop douces... Pourtant, il savait que ces personnes étaient très proches de lui… Ou peut-être y en avait-il une seule ? Au bout de plusieurs heures, il fit un effort pour ouvrir les yeux. La pièce avait cesser de se balancer de long en large, même s’il se sentait toujours aussi faible.

« Hiei… Je ne te vois pas… Est-ce que tu es là ? »

L’hybride cligna des yeux pour mieux voir ce qui se passait autour de lui. La transpiration avait tellement dégouliné sur ses yeux qu’il lui était impossible de savoir qui l’entourait. Enervé, il se frotta brutalement les yeux, mais il se fit encore plus mal. Il tourna la tête de droite à gauche, ce qui lui donna de nouveau mal au cœur. Fatigué et de plus en plus énervé, il se blottit sous les couvertures pour calmer son malaise. Il entendait une voix pas très loin de lui, mais cela ne suffisait pas pour qu’il sorte la tête de ses draps.

*Je… Je ne sais même plus si je suis à l’auberge… Peut-être que Supai m’a enlevé ? Est-ce que c’est lui qui m’a rendu malade ? Non, il faut que je me calme… Cela fait des années que je ne l’ai pas vu. Voyons… J’étais fatigué… J’avais très faim et j’ai mangé beaucoup de viande… En plus, il y avait ces plantes bizarres…*

Yurei rougit comme une pivoine à l’idée de ce qu’il avait failli faire ! Après, tout était devenu flou… Pourtant, il savait qu’il avait tenté de nettoyer le premier étage. En pleine nuit. Il devait déjà être malade. Oui, tout s’expliquait. Un peu rassuré, l’hybride tenta de se tourner sur le flanc, mais il gémit de douleur à cause de sa jambe plâtrée. Son visage cramoisi s’extirpa difficilement des couvertures.

« Hiei… Je suis désolé… Je me sens maaaaal… »

[Hiei Kamuri]

Hiei, n’était pas vraiment dans son état normal, s’il l’était il ne s’en serait pas prit au médecin qui tentait tant bien que mal de prodiguer des soins à ce pauvre Yurei. L’amour rend idiot parfois. Le loup garou trouvait que les choses n’allaient pas assez vite. Finalement avec son aide le médecin avait finit par remettre la jambe de son chaton en place, le pauvre, cela avait du faire très mal. Mais les choses ne semblaient pas vouloir s’arrêter là. Il délirait et était fiévreux.
Hiei ne trouvait rien d’autre à faire que de murmurer des mots tendre afin de calmer l’hybride. Le médecin ne se pressait pas trop pour remettra la jambe de Yurei en place. Il lui prit la main et la serra tendrement, comme pour lui donner du courage.

« Je ne laisserais jamais personne te faire de mal entends-tu ? Je t’aime, comme je n’ai jamais encore aimé de ma vie »

Fort heureusement Hiei avait prononcé ses mots avant que ce dernier ne perdre conscience. Le médecin lui donnait pleins de conseils qu’il trouvait flanchement inutile et qui prolongeaient pour lui la douleur de son aimé.
Hiei avait réussit à se glisser près de l’hybride afin de le tenir et qu’il puisse sentir qu’il était là. Quoi qu’il n’aurait pas du faire cela vu que c’était de sa faute que le pauvre se trouvait dans cet état.
Yurei, reprit brièvement conscient avant de sombre de nouveau dans l’oubli. C’est là que le médecin lui dit qu’il fallait profiter de l’inconscience de l’hybride pour remettre la jambe en place. Suivant les directive de ce dernier il soutient son aimé afin qu’il ne bouge pas et que la remise en place ne soit pas mal faite.
Quand le médecin la remit en place, Hiei vit et comprit que malgré son sommeille, l’hybride ressentait tout ce qui se passait.
Quel était le con qui avait que le sommeille pouvait être un anesthésiant.

La suite fut plus simple, Hiei vérifiait que son hybride n’avait pas succombé sous la douleur. Le médecin, soigna, plâtra la jambe. Ne réagissant pas, Hiei en déduit qu’il ne devait plus rein ressentir, mais se serait différent à son réveil. Le médecin lui donna une ordonnance, deux décoction de différente couleur, une pour la douleur, l’autre pour le sommeille.
Puis le médecin s’était sauvé sans demander son reste pas même ses honoraires. Laissant le reste au loup garou.

Hiei profita du sommeille de son ami pour aller tout nettoyer, il changea l’eau de la bassine, il nettoya la transpiration et l’essuya. Il tenta de lui passer un pyjama ou autre mais craignant de le réveilla, il le laissa ainsi.

Hiei était partit chercher une autre serviette, car même si la fièvre était trempé, l’hybride continuait à transpirer, bon s’était bon signe mais quand il se réveillerait, il ne serait pas content de se trouver tout poisseux de sueur. Le loup garou entendit la voix de l’hybride l’appeler.

« Je suis là, j’arrive, ne bouge pas »
Dit-il. Quel idiot comme s’il pouvait bouger ce pauvre Yurei !

Mais la porte couvrait sa voix, si bien que l’on avait l’impression qu’il était très loin. Finalement le loup garou se précipita dans la chambre, pour trouver un hybride enfoui sous les couvertures. Il s’approcha du lit avec précaution. Il se pencha souleva lentement celle-ci pour ne pas l’effrayer.

« N’ai pas peur je suis là. Le médecin m’a donné quelque chose pour toi »

Le loup garou, alla vers la table de nuit, fit comme il lui avait dit. Mit deux goute de liquide rouge dans le verre, puis revint vers le lit, il s’y assit.

« Il faut que tu boives cela, tu as les joues rouges as-tu encore de la fièvre ? »

Hiei, aide l’hybride à sortir de dessous les couvertures. Il le calla tant bien que mal contre le lit avec des oreillers derrières, tout en le maintenant. Essayant de ne pas trop le faire souffrir. Il avait posé sa main sur le front de Yurei, tout en lui posant la question.

« Boit, cela tu te sentiras mieux. Peut-être que tu as faim ? Veux-tu que j’aille te chercher de la viande ? Un gros jambon qu’en penses-tu ? »

Hiei était un tantinet paniqué là. Bon il était heureux que Yurei se soit réveiller mais que devait-il faire pour le soulage ? Ha oui lui donné le truc rouge pour la douleur. Et puis à manger, il avait peut-être faim ?
Si personne ne le baffait là, il allait finir par se mettre à courir dans toute la maison en hurlant.
Qu’est-ce que je fais ? Qu’est-ce que je fais ?

[Yurei]

Enfoui dans son lit, le petit hybride avait de plus en plus chaud. Mais il se sentait si malade qu’il n’avait plus le courage de bouger. Le simple fait de redresser la tête lui demandait un effort qui lui donnait la nausée. Cependant, il ne réagit pas quand Hiei écarta très doucement les draps. Il sourit doucement à son ami pour lui montrer que sa présence le rassurait, mais il dut serrer les dents pour réprimer un nouveau malaise.

« Je… Je ne sais pas si j’arriverai à… à prendre quoi que ce soit… Mais je vais essayer… »

Yurei ferma les yeux tendis que le loup-garou allait chercher un verre d’eau. Il sursauta quand il entendit sa voix. Il ne lui avait fallu que quelques secondes pour manquer de se rendormir.

« Je n’ai pas très bien compris… Je… De la fièvre ? Sans doute… J’ai trop chaud… »

L’hybride laissa Hiei l’installer contre les oreillers. Il était trop faible pour le faire lui-même et il avait un peu de mal à se rendre compte de ce qui se passait autour de lui. Soudain, sa jambe plâtrée se tourna un peu sur le côté, ce qui réveilla la douleur. Yurei retint avec difficulté un gémissement de douleur, tandis que ses mains se crispaient sur le drap.

« Je… Je ne vais jamais réussir à boire… Souffla-t-il d’une voix larmoyante. Tu es sûr que… c’est vraiment nécessaire ? »

L’aubergiste s’en voulut un peu quand il regarda le visage de son ami. Celui-ci semblait si inquiet pour lui… Non, il n’avait pas le droit de lui causer plus de soucis. En dépit de sa répugnance, il s’obligea à avaler le liquide bienfaisant. Finalement, il sentit mieux après avoir vidé son verre. Le médicament n’avait pas un goût désagréable et l’eau l’avait un peu rafraîchi.

« Merci… Répondit-il en souriant à Hiei. Je… Hein ??? »

L’hybride ouvrit de grands yeux quand il comprit ce que le loup-garou venait de lui proposer. Un jambon ? Là ? Maintenant ? Mais… Mais il avait encore 40 de fièvre la veille, au moins ! Il allait crever s’il mangeait autant ! A l’idée de cette masse énorme de viande dans son assiette, il crut que sa nausée allait revenir. Cependant, il garda ses réflexions pour lui. Il savait que son compagnon avait eu très peur pour lui et qu’il voulait bien faire.

« Non, je crois que ce n’est pas une bonne idée… Par contre, je boirai bien un peu d’… »

La phrase de Yurei se termina dans une quinte de toux impressionnante. Le corps du pauvre hybride fut violemment secoué par de douloureux raclements de gorge. Même sa jambe blessée se mit à trembler, ce qui réveilla sa souffrance. Pendant plusieurs secondes, il crut qu’il ne pourrait plus s’arrêter, qu’il allait mourir étouffé… Heureusement, sa toux finit par se calmer progressivement. Mais l’aubergiste continuait à haleter, comme s’il ne trouvait plus suffisamment d’air pour respirer.

« Hi… Hiei… La… La fenêt… re… S’il… S’il te pl… »

Il perdit conscience avant de terminer sa phrase, mais il ne s’asphyxia pas pour autant. Ce n’était pas le manque d’air, mais la fatigue qui venait de causer son évanouissement. D’ailleurs, il ne tarda pas à rouvrir les yeux. Respirer lui parut plus facile, même si sa gorge le démangeait horriblement.

« Désolé… Je… Je ne voulais pas… t’effrayer… Je me sens tellement fatigué… »

L’hybride se frotta les yeux pour tenter de se réveiller. Mais il réussit surtout à les irriter, à cause de toute la transpiration qui avait coulé sur ses paupières. Il soupira et ferma les yeux un instant.

« Je crois que ça va un peu mieux, mais je ne pourrai rien manger. Je n’ai pas du tout faim… »

Yurei rouvrit les yeux et regarda dans le vague, d’un air piteux. En cet instant, il ressemblait vraiment à un petit animal perdu. Son regard semblait vide et ses yeux paraissaient immenses dans son visage amaigri. Cependant, il fit un effort pour tourner la tête du côté de son ami.

« Il… Il va falloir rouvrir l’auberge. Je ne peux pas la laisser fermée trop longtemps… Mais je serai incapable de la gérer seul tant que je ne serai pas guéri… Ah, quel idiot ! »

L’hybride s’en voulait de plus en plus. Si seulement il n’avait pas agi aussi bêtement la veille ! S’il n’était pas tombé… S’il ne s’était pas cassé la jambe… Il faillit frapper sur son plâtre de colère.

« Et ton travail ! S’exclama-t-il en regardant son ami. Tu travailles pour un des seigneurs, non ? Tu ne peux pas te permettre de rester ici. Je te promets que je me débrouillerai bien tout seul, répondit-il en se forçant à sourire. »

[Hiei Kamuri]

Hiei voyait bien que son chaton ne se sentait pas bien. Il fut tenté de paniqué mais ce ne serait pas bon, s’il pétait un câble. Il avait mal s’était certaine, le truc rouge que lui avait donné le médecin, quelques gouttes dans un verre, maintenant il s’agissait de lui faire avaler.

« Fait un petit effort, ca éternuera la douleur m’a dit le médecin »

Le loup garou s’était le plus doucement possible position de façon à maintenir son petit Yurei. Au passage lui servir de doudoune. Mais il était tellement maladroit qu’il était capable de le blessé involontairement.

« Si tu ne veux pas avoir mal il vaut mieux le boire »

Hie était vraiment inquiet, que devait-il faire de plus ? Que pouvait-il faire de plus ? Un soupire de contentement fusa de ses lèvres, lorsqu’il vit son aimé faire l’effort de boire le breuvage.
Il vit Yurei ouvrir de grand yeux à sa proposition de manger un jambon. Il était tellement paniqué qu’il ne savait plus ce qu’il faisait ni ce qu’il disait. Le loup garou était très sensible à chaque expression de l’hybride, il déchiffrait chacune de ses expressions.

« je suis désolé, je crois que je suis perturbé ».
A la quinte de tout, Hiei tenta de le maintenir un peu mieux, une expression de souffrance sur la visage. Son aimé souffrait et lui, était là, impuissant et idiot aussi.

« Quoi ? Quoi ? Que veux-tu ? Veux-tu que j’ouvre la fenêtre ? Ou que je la ferme ? Dis-moi, dis-moi »

Mais le pauvre ne pouvait même pas parlé, et Hiei paniquait de plus en plus. Il devait se calmer. Ses oreilles bougeait sans arrêt et sa queue elle, était retombée comme celle d’un chien battu.
Lorsqu’il perdit connaissance, Hiei chercha son pouls. Fort heureusement il battait, au ralentit mais régulièrement, s’était sans doute les effets de la fièvre. Il revint enfin à lui.

« Ce n’est rien. Vu ton état c’est normal. Si tu n’as pas faim ce n’est pas grave. Repose toi, ne t’inquiète pas je m’occupe de tout »

Hiei plongea son beau regard dans les yeux rougit de son aimé, et aussi pleins de fatigues.

« N’ai aucune inquiétude, je vais gérer. L’auberge ne fermera pas et toi, tout ce que tu auras à faire c’est de guérir. Je vais demander un congé exceptionnel. Inutile de discuter, tu n’es pas et ne sera pas en état avant une ou deux bonnes semaines. Si tu es dans cet état c’est de ma faute. Si je ne t’avais pas effrayé, tu ne te serais pas enfuit et n’aurait pas glissé sur le sol humide et ne te serais pas fait cette fracture. Pour être France, cela va me permettre de pouvoir m’occuper de toi. Depuis un moment c’est toi qui le fait, tu me nourris, me blanchit et m’héberge. C’est à mon tour de m’occuper de toi. Et je ne veux pas protestations, ma décision est prise »

Il lui fit un grand sourire, puis se pencha et embrassa doucement sa tempes, elle était chaude comme le reste. Cette fièvre persistante l’inquiétait. Mais il ne devait pas le montrer pour ne pas contaminer son petit chaton.

[Yurei]

Perdu dans son évanouissement, Yurei tenta de réagir quand il entendit une voix pleine d’inquiétude l’appeler. Il ne devait pas se laisser aller… Quelqu’un l’attendait, il fallait qu’il réagisse. Il se réveilla dans un gémissement douloureux et tenta d’ouvrir les yeux. Cependant, il reconnut la voix de Hiei avant de bouger une paupière. Il était toujours là pour lui, même dans les pires moments. Ils se connaissaient depuis si peu de temps pourtant… L’hybride sourit doucement pour rassurer son ami, tandis que ce dernier s’affairait autour de lui.

« Ne t’inquiète pas… Répondit-il d’une voix faible. Je me sens mieux, grâce à toi. »

Un peu surpris, il plissa les yeux pour parvenir à mieux voir le loup-garou. Etrange… On aurait dit qu’il avait quelque chose sur la tête. Yurei mit un certain temps avant de comprendre qu’il s’agissait d’une paire d’oreilles. Le pauvre Hiei devait être très ému pour que ces dernières réapparaissent. Attendri, son compagnon tendit la main et caressa doucement les attributs velus.

« Tu es tellement gentil… Personne n’avait fait autant de choses pour moi auparavant. Mais je ne veux pas que tu aies des ennuis ou que tu perdes ton travail à cause de ma bêtise. »

Le bras de Yurei quitta la tête de son ami et retomba lourdement sur la couverture. Chaque geste lui semblait épuisant. Cependant, il s’aperçut qu’il souffrait beaucoup moins qu’avant la venue du médecin. Les potions de ce dernier semblaient réellement efficaces.

« Hiei, tu n’y es pour rien… C’est moi qui me suis trompé en cuisinant les boulettes de viande. Quand je pense que j’aurais pu te rendre malade… Je suis un véritable imbécile. Je voulais tout préparer moi-même pour être sûr qu’il n’y ait aucune erreur… On voit le résultat… Heu… Heureusement qu… que tu étais… là… »

La phrase de Yurei se termina dans une impressionnante quinte de toux. A force de ressasser leur soirée ratée, l’aubergiste commença à s’énerver. Il avait de plus en plus de mal à respirer et il ne parvenait plus à parler. Il finit par s’écrouler sur les oreillers, le souffle court et le visage livide.

« Dé… Désolé… Murmura-t-il. Mieux vaut ne plus y penser… Ce… Ce qui est fait… est fait… »

L’hybride se tut pour ne pas se remettre à tousser. Etendu sur le lit, il ferma les yeux quelques secondes. Il fallait qu’il dorme un peu s’il voulait guérir, mais il n’y parvenait pas. Il se sentait nerveux, inquiet pour le restaurant et il avait beaucoup trop chaud.

« Hiei… Est-ce que tu pourrais ouvrir la fenêtre, s’il te plait ? Je… Je crois que je respirerais mieux… »

il se passa la main sur son visage couvert de transpiration. A première vue, le médicament pour faire baisser la fièvre fonctionnait bien, voire un peu trop.

« Tu sais, je ne veux pas te causer d’ennuis… Pourtant je suis très heureux que tu restes ici, ajouta-t-il en souriant. Je ne pensais pas… En fait, je n’espérais pas être aussi proche de quelqu’un un jour… »

Yurei se tut, plus ému qu’il ne s’y attendait. Son visage le brûlait, mais il n’était plus très sûr que ce soit à cause de la fièvre.

[Hiei Kamuri]

Hiei inquiet à la puissance dix ne quittait pas son chaton des yeux. Allongé à ses côté dans une position protectrice. Servant toujours de doudoune à Yurei. Position qui ne lui déplaisait pas d’ailleurs. Il vérifiait toute les deux secondes si la fièvre baissait, il était trop impatient.

« Si tu es dans cet état c’est à cause de moi. Mais cela me rassure de savoir que tu vas mieux »

Les oreilles de Hiei frétillèrent de contentement lorsque Yurei les caressa. Et celui-ci fit un grognement de contentement et sa queue se mit à remuer dans tous les sens. S’il pouvait lever la main s’était qu’il commençait à aller mieux, les médicaments faisaient effet.


« Je n’ai pas fait grand-chose. Je ne vais pas perdre mon travail. De toutes les manières mon patron n’est jamais là. Et puis si quelqu’un à fait une bêtise c’est bien moi et ma stupidité. Et puis si j’en fait autant pour toi, c’est parce que tu le mérite et aussi parce que je t’aime beaucoup.


Lorsqu’il vit la main retomber sur la couverture, il vérifia le pouls du plus jeune. Tout allait bien, il était régulier. Mais il était toujours aussi brûlant.


« Pourtant je m’en veux. Ho tu ne m’aurais pas rendu malade, mais ça aurait pu devenir dangereux pour toi. Si je n’avais pas été là, tu ne serais pas dans cet état ».

Hiei évita d’effrayer le plus jeune en lui disant que s’il avait mangé ces boulettes, il aurait été obligé de passer la nuit dans la forêt à hurler à la pleine lune pour ne pas lui sauter dessus.


L’inquiétude envahi de nouveau le loup garou, cette quinte de toux ne lui disait rien qui vaille et ne lui plaisait pas.

« Dé… Désolé… Murmura-t-il. Mieux vaut ne plus y penser… Ce… Ce qui est fait… est fait… »

« Tu as raison, concentrons-nous sur ta guérison »


Hiei se redressa le plus doucement possible et tenta de prendre le linge humide, prouesse qu’il réussit à une seule main. Une fois saisit il commença à rafraîchir l’hybride qui en avait bien besoin.


« Bien sûr tout de suite.

Avec précaution le loup garou quitta la position qui était la sienne, en faisant attention. Puis il alla ouvrir la fenêtre de la chambre. Puis il se dirigea vers l’armoire qu’il ouvrit et prit une serviette revint vers le lit, à l’aide de laquelle il se mit à éponger la sueur qui couvrait le visage, les bras, le cou de Yurei. Il faisait attention.

« Tu respires mieux ? Te sens-tu un peu mieux ? N’ai aucune inquiétude. Je n’aurais aucun ennui. Moi aussi je suis heureux de pouvoir rester à tes côtés. Je n’ai jamais été proche de qui que se soit, j’avais un protégé mais il a fini par faire sa vie. Par la suite je n’ai rencontré personne d’autre que j’avais envie de protéger ou avec qui j’avais envie de rester ou construire quelque chose, jusqu’à ce que je te rencontre. Je veux vivre avec toi, je veux manger des tonnes de viandes, de jambes et de bonnes choses préparés par toi. Je veux bâtir une jolie cabane où nous pourrons vivre. Je veux travailler à tes côtés. Pique-niquer en forêt avec toi. Je suis désolé, je crois que je m’égare un peu. Je penses qu’avant de pouvoir faire toutes ses choses, tu dois te reposer, ta fracture dois guérir. En attendant je vais m’occuper de toi ainsi que de l’auberge jusqu’à ce que tu sois en état de reprendre la direction. Maintenant dort et ne t’inquiète plus de rien.

Tout en disant cela, le loup garou épongeait la transpiration sur le visage de Yurei.