Damasu avait décidé de s’aérer un peu l’esprit en faisant une promenade en dehors du palais. Après tout, cela ne lui ferait pas de mal et s’éloigner ne serait-ce quelques heures de ses responsabilités. Même si ce n’était pas vraiment de son avis, mais d’entendre Densetsu lui répéter cela à longueur de temps avait finit par le décider. Il décida donc de se promener, mais en dehors du palais. Quitte à s’aérer l’esprit le faire complètement… Même s’il n’avait aucune idée du lieu où il rirait. D’ailleurs, il décida au bon soin du hasard de choisir sa destination. C’est comme cela qu’il finit par arriver dans l’auberge enfin la taverne de l’oiseau de feu.
Ce n’était pas fait pour lui déplaire, bien au contraire. Il pourrait boire un ou deux verres, se détendre. N’était-ce pas ce que lui avait conseiller son frère en le mettant presque à la porte de son bureau ? Bref, il arriva donc à la taverne et y pénétra.
Mais personne n’aurait put dire qu’il s’agissait du prince Damasu. Il était enveloppé dans une cape avec capuche qui cachait son visage et donc son identité. Il ne tenait pas à être reconnu, il voulait se détendre pas être ennuyé par quelques mécontents ou autre chose de ce genre. Il n’aurait de toute façon pas la patience de supporter ce genre de chose.
C’était bien pour cela qu’il préférait s’enfermer dans son bureau. Au moins, même si les documents à traiter parfois le rendaient dingue, eux, ils restaient silencieux. Le prince vampire soupira et alla s’asseoir dans le fond de la salle. Il choisit un endroit bien sombre où il pouvait avoir une vu sur tout mais où il pouvait rester discret.
Damasu commanda alors au tavernier un nectar de la maison et se concentra sur son observation. Il n’y avait pas grand monde, juste un saoulard presque tombé de sa chaise, deux hommes qui discutaient avec sérieux et quelques joueurs de cartes qui semblaient s’entendre sur une nouvelle règle de jeu : celui qui trichera le plus aura le prix du meilleurs joueurs. Bref, le monde habituel à cette heure-ci, en n’oubliant pas le personnel, bien entendu… L’homme porta alors son verre à ses lèvres et profita de ce nectar dans un certain silence appréciable. Il devrait écoutant plus souvent son frère… Ce fut sa dernière pensée avant qu’il ne se mette à observer les joueurs de cartes avec un certain amusement dissimulé sous sa cape, tout comme son regard, par ailleurs…